Valls : « Nous avons arrêté l’hémorragie des effectifs de police et de gendarmerie »
Manuel Valls, invité de RTL, le 18 septembre 2013 INVITÉ RTL – Le ministre de l’Intérieur a été interrogé par les auditeurs sur la présence des forces de l’ordre sur le terrain, jugée trop faible par certains.
Il défend les augmentations d’effectifs. Invité de RTL, Manuel Valls assure qu’il donne davantage de moyens à la police et à la gendarmerie. « Aujourd’hui la nuit, on ne voit plus personne : que fait la police ? », s’interrogeait un auditeur, chef d’entreprise. « Oui on a supprimé beaucoup de postes de policiers et de gendarmes au cours de ces dernières années », réplique le ministre de l’Intérieur. « Nous avons arrêté cette hémorragie. »
Fini les non-remplacements des départs à la retraite, les forces de l’ordre embauchent même, assure le locataire de la place Beauvau. « Rares sont aujourd’hui les ministères qui sont prioritaires », rappelle Manuel Valls. « A la fin de l’année, vous aurez davantage de policiers et de gendarmes sur le terrain. »
« Qu’on nous donne du monde » réclame un policier
Le ministre a également été confronté à un fonctionnaire de police se plaignant d’un « manque d’effectif ». « Qu’on nous donne du monde et pas des jeunes policiers », réclamait cet auditeur. « Il nous faudrait des policiers plus expérimentés. »
Là encore, Manuel Valls déplore une « hémorragie » du côté des effectifs ces dernières années : 14.000 postes en moins en cinq ans, précise-t-il. « Il faut une meilleure organisation des forces de l’ordre sur le terrain », conclut-il. « Là où c’est le plus difficile il faut mettre les policiers et les gendarmes les plus expérimentés. »