Une équipe très active de cambrioleurs démantelée par les gendarmes de Héricourt-en-Caux
De nombreux cambriolages ont en effet été constatés dans la vallée de la Durdent ces dernières semaines. De fil en aiguille, et après recoupements sur la base du mode opératoire, les enquêteurs parviennent à établir qu’il s’agit bien des mêmes auteurs. Les mis en cause finissent par reconnaître avoir commis une série de vols par effraction dans la vallée de la Durdent, entre Cany-Barville et Fauville-en-Caux, en passant par Sommesnil, Oherville et Le Hanouard (canton d’Ourville-en-Caux). Les gendarmes en recenseront 16.
Les objets volés vendus à des dépôts-vente
Les perquisitions effectuées à leur domicile respectif permettent de découvrir la majeure partie des objets volés, essentiellement du matériel de jardinage et des outils (perceuse, ponceuse…). Un tracteur tondeuse est même retrouvé.
Les cambrioleurs présumés écumaient également les déchetteries de Fauville-en-Caux, Cany-Barville et Doudeville. Ils récupéraient frauduleusement tout ce qui pouvait être négociable : vaisselle, jouets, appareils électriques, y compris les batteries de voitures usagées. Tous ces objets, étaient revendus dans des dépôts-vente ayant pignon sur rue à Barentin et Fécamp. Il en était de même pour les objets provenant des cambriolages.
Appels malveillants
Selon une première estimation, les cambrioleurs auraient encaissé de cette manière la rondelette somme de 1800€. Les responsables des dépôts-vente en question devaient déposer plainte contre X, très prochainement.
Un quatrième suspect a été interpellé. Il s’agit d’une jeune femme qui servait d’intermédiaire : elle est souponnée de recel de vols.
Outre les vols par effraction et une dégradation grave en réunion qui leur sont imputés, les mis en cause ont reconnu pendant leur audition être à l’origine d’appels malveillants. Le Centre opérationnel de la gendarmerie et celui du centre d »incendie et de secours avaient reçu des appels téléphoniques les alertant d’un incendie d’habitation et d’un feu de voiture. Il s’agissait en vérité d’appels malveillants, destinés à détourner leur attention.
Ces faits sont qualifiés de « dénonciations mensongères à une autorité judiciaire ou administrative entraînant des recherches inutiles ».
Convoqués en justice le 16 juillet prochain
Les quatre cambrioleurs présumés ont été remis en liberté, après que le magistrat du parquet de Rouen ait notifié à chacun des majeurs une convocation pour le 16 juillet prochain devant le tribunal correctionnel. L’adolescent fera l’objet, quant à lui, d’une convocation du juge des enfants en vue de sa mise en examen. Ils sont poursuivis pour cambriolages, appels malveillants