UN GENDARME CHUTE PUIS DISPARAIT EN MER AU LARGE DE GIENS
Source : http://www.premar-mediterranee.gouv.fr
Un gendarme du GIGN porté disparu en mer
Faits divers – Selon nos informations, le militaire de 28 ans a disparu jeudi vers 21 heures, lors d’un entraînement conjoint avec la marine nationale, au large de Toulon. D’importants moyens nautiques et aéroportés sont déployés pour tenter de le retrouver.
C’est une véritable course contre la montre qui est engagée par les secours depuis 21 heures, jeudi soir, moment où l’alerte a été déclenchée. Un gendarme du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale, est tombé à la mer au large de la presqu’île de Gien, dans le Var, lors d’un entraînement organisé avec la Marine nationale.
L’exercice consistait à prendre d’assault un navire militaire, en l’occurence le BPC Tonerre, un bâtiment de projection et de commandement. L’homme était à bord d’une embarcation pneumatique lorsqu’il a entrepris de grimper à bord du navire à l’aide d’une échelle. C’est à ce moment là qu’il serait tombé. Bateaux et hélicoptères : près de 300 militaires participent aux recherches, dirigées par la préfecture maritime du Var.
A midi, les ministres de l’Intérieur et de la Défense ont adressé par communiqué « leur soutien à la famille du gendarme et à l’ensemble de ses camarades », ajoutant qu' »une enquête judiciaire et une enquête de commandement, déclenchées à l’initiative des ministres, permettront d’éclairer les circonstances de cet événement tragique ».
Fin des recherches pour le gendarme du GIGN qui est tombé en mer
Les recherches se sont poursuivies toute la journée sur le lieu de la disparition. Sur zone, le BPC « Tonnerre », en charge de la coordination des opérations, a été assisté par le chasseur de mines « Orion », le patrouilleur côtier « Jonquille » de la gendarmerie maritime et un dispositif aérien composé de deux hélicoptères de la marine nationale et de la gendarmerie nationale évoluant en binôme, dont un hélicoptère Dauphin de service public de la marine nationale, spécialisé dans la recherche et le sauvetage en mer. La zone de l’accident ayant été couverte complètement et à de nombreuses reprises depuis hier soir, et sans espoir de retrouver le gendarme disparu sain et sauf, le préfet maritime a décidé d’arrêter les recherches à la tombée de la nuit. Une procédure judiciaire a été ouverte sous l’autorité du procureur de la République de Marseille, chargé des affaires militaires. Il a confié l’enquête à la section de recherche de la gendarmerie maritime.
Source : www.lamarseillaise.fr
Var: Le corps du gendarme du GIGN disparu en mer a été retrouvé
ACCIDENT – L’homme de 28 ans étai tombé en mer jeudi lors d’un exercice…
Le corps sans vie du gendarme du GIGN tombé et disparu en mer au large de Giens (Var) lors d’un entraînement jeudi soir a été retrouvé dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-on appris auprès de la préfecture maritime de la Méditerranée.
Le corps a été retrouvé «vers 02h15 ce matin, avec les moyens d’investigations sous-marins mis en oeuvre par l’équipe spécialisée de la Force d’action navale, depuis le bâtiment d’assistance, de soutien et de dépollution Jason», a indiqué à l’AFP un porte-parole de la préfecture maritime. Le lieu précis où le corps a été repêché n’a pas été précisé. La dépouille a été «prise en charge par les enquêteurs de la gendarmerie maritime présents à bord» et la famille du défunt à été prévenue, a-t-il précisé.
Un exercice d’abordage de bateau en mer
L’accident s’est produit jeudi vers 21h, lors d’un entraînement organisé conjointement avec la Marine nationale. Quelque 280 militaires ont participé aux recherches et d’importants moyens nautiques et aériens ont été mobilisés pour retrouver le gendarme, juste après l’accident.
L’homme, âgé de 28 ans, était à bord d’une embarcation pneumatique lorsqu’il a entrepris, en compagnie d’autres militaires, de monter à bord du «Tonnerre», bâtiment de projection et de commandement, au cours d’un exercice d’abordage de bateau en mer. Le gendarme, qui grimpait à l’aide d’une échelle, est tombé alors que le navire se trouvaient à 11 kilomètres au large de Giens. Une procédure judiciaire a été ouverte sous l’autorité du procureur de la République à Marseille, chargé des affaires militaires.
Depuis la création du GIGN en 1973 et après la restructuration de 2007 qui a rassemblé sous cette unité le GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République) et l’EPIGN (Escadron (…)
Le corps du gendarme du GIGN retrouvé par un robot de la marine
Le drame s’est déroulé jeudi soir au large de Toulon.
Un peu plus de 24 heures après l’accident survenu au cours d’un exercice de contre-terrorisme maritime réunissant des gendarmes du GIGN et des commandos marine, le corps du gendarme a pu être ramené à la surface dans la nuit de vendredi à samedi. Un robot de la marine nationale a permis de le récupérer à environ 800 mètres de profondeur.
Que s’est-il vraiment passé ? Jeudi soir, cet exercice conjoint entre le GIGN et la marine nationale consistait à prendre d’assaut le BPC Tonnerre. Ce type d’entraînement est régulier entre les gendarmes d’élite et les commandos marine, il comporte toujours un risque. Lorsque l’opérationnel quitte le zodiac sur lequel il était pour monter à bord du BPC, il se prend un pied dans l’échelle après plusieurs mètres de montée. Il chute. Ses camarades tentent de le récupérer en vain. Malgré les importants moyens concentrés immédiatement dans la zone pour le localiser, il faudra attendre l’arrivée d’un robot de la base navale de Toulon pour localiser son corps à 23h30 et le ramener à la surface au cours de la nuit. Comme le précise le communiqué de la préfecture maritime de Toulon, le bâtiment de soutien Jason a permis le déploiement du robot sur place.
Spécialiste transmissions au sein de la Force d’Appui Opérationnel (FAO), il était « un homme discret, simple et très sympathique », nous a-t-on confié. Depuis sa création, le GIGN a perdu 19 hommes à la fois en entraînement et en opération.
Un gendarme du GIGN décède lors d’un exercice d’assaut sur un BPC
12/11/2013
Un homme du Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) est décédé jeudi dernier au cours d’un entrainement mené conjointement avec la marine au large de la presqu’île de Giens. Le militaire a perdu la vie lors d’un exercice s’apparentant aux opérations de contre-terrorisme maritime, impliquant plusieurs embarcations semi-rigides, avec à leur bord des hommes du GIGN et des commandos marine. C’est au cours d’une manoeuvre d’abordage du bâtiment de projection et de commandement Tonnerre, avec un assaut par la mer des unités d’élite, que l’accident s’est produit. Vers 21 heures, le gendarme progressait apparemment le long de la coque du BPC via une échelle lorsqu’il est tombé à l’eau.
Le BPC Tonnerre (© MER ET MARINE – JEAN-LOUIS VENNE)
D’importants moyens mobilisés durant 24 heures
La présence sur zone et à proximité de bateaux et aéronefs, notamment ceux mobilisés dans le cadre de l’exercice, a permis de déployer immédiatement d’importants moyens pour tenter de secourir le militaire. En dehors du Tonnerre, qui a coordonné en mer l’opération, le chasseur de mines Orion, quatre embarcations commando, un avion de patrouille maritime Atlantique 2, un avion de surveillance maritime Falcon 50, ainsi que six hélicoptères (Caïman, Panther, Lynx, EC135 et Puma) ont participé aux recherches. Celles-ci ont été rendues difficiles en raison de l’obscurité, très importante dans la nuit du 7 au 8 novembre. Compte tenu du fait que le disparu était jeune et que sa condition physique était exceptionnelle, le préfet maritime a décidé de poursuivre les recherches tout au long de la journée de vendredi, soit bien au-delà de la courbe d’espérance de vie sur laquelle les autorités se basent d’habitude pour évaluer le temps imparti aux secours. De nouveaux moyens se sont joints au dispositif, dont le patrouilleur Jonquille de la Gendarmerie maritime. Alors que la température de l’eau était de 18 degrés au moment de l’accident, l’opération de sauvetage a finalement été suspendue vendredi soir.
Le robot sous-marin ULISSE (© MARINE NATIONALE)
La dépouille retrouvée à 800 mètres de profondeur
De nouveaux moyens ont alors été engagés afin de retrouver le corps du gendarme, la profondeur de la mer dans la zone de l’accident étant de 800 mètres. Le bâtiment de soutien, d’assistance et de dépollution Jason a quitté Toulon avec, à son bord, une équipe spécialisée dans les recherches sous-marines. Ces hommes de la Cellule plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) de la Marine nationale ont, logiquement, employé le robot télé-opéré ULISSE (Unité Lourde d’Intervention Sous-marine de surveillance et d’expertise). Capable de plonger à 1000 mètres, cet engin, qui a déjà servi à la récupération d’enregistreurs de vol d’avions s’étant abîmés en mer, ou pour l’inspection d’épaves, est en effet doté de bras articulés et peut déplacer des charges. Grâce à ses équipements de pointe et son savoir-faire internationalement reconnu, la CEPHISMER est parvenue samedi, à 2h15 du matin, à retrouver puis récupérer la dépouille du militaire. Celle-ci a été prise en charge par les enquêteurs de la Gendarmerie maritime présents à bord du Jason, qui a regagné Toulon dans la nuit. Une procédure judiciaire a été ouverte sous l’autorité du procureur de la République de Marseille pour faire la lumière sur les circonstances de cet accident.
Le BSAD Jason (© MER ET MARINE – JEAN-LOUIS VENNE)
Exercices réguliers
La préfecture maritime de la Méditerranée rappelle que l’entrainement au cours duquel un membre de GIGN a perdu la vie s’inscrit dans le cycle de préparation opérationnelle en mer entre la Marine nationale et la Gendarmerie nationale. Régulièrement, dans le cadre de la fonction stratégique Protection et Intervention, les armées réalisent différents exercices. C’est le cas, par exemple, pour les détournements de navires, qui nécessitent, en cas de reprise de vice force, une intervention par voie maritime et/ou aérienne. Des unités spécialisées dans les prises d’otages, comme le GIGN et les forces spéciales de la marine, notamment les commandos Hubert et Jaubert, participent à ces entrainements. Des exercices périlleux car aussi réalistes que possible, la séquence d’abordage, avec des hommes bardés d’équipements progressant sur une mini-échelle flexible, devant notamment être menée le plus rapidement possible afin de profiter au mieux de l’effet de surprise.
Exercice d’assaut en mer depuis une embarcation commando (© MARINE NATIONALE)
Source : www.meretmarine.com/fr
Le militaire du GIGN mort en exercice dans le Var s’appelait Cédric Zewe
Publié le
Le Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale a révélé mardi l’identité du militaire décédé au cours d’un exercice en mer au large de la presqu’île de Giens dans le Var le 7 novembre.
Il s’agit de Cédric Zewe. Âgé de 28 ans, il participait à un entraînement conjoint avec la Marine nationale qui s’inscrit dans un cycle de préparation opérationnelle en milieu maritime.
Le gendarme du GIGN avait chuté lors d’un exercice d’abordage de bateau. De très importants moyens avaient été mis en oeuvre pour tenter de le retrouver.
Son corps avait été retrouvé samedi par 800 mètres de fond.
Décès de Cédric ZEWE
Le 7 novembre 2013 vers 21h00, à l’occasion d’un entraînement organisé conjointement avec la Marine nationale, le gendarme Cédric ZEWE du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale a chuté lors d’un exercice d’abordage de bateau, au large de la presqu’île de GIENS (Var), en mer Méditerranée.
Cédric ZEWE, âgé de 28 ans, participait à un entraînement conjoint avec la Marine nationale qui s’inscrit dans un cycle de préparation opérationnelle en milieu maritime.
Des moyens navals et aériens ont été immédiatement mobilisés sur zone. Retrouvé le samedi 9 novembre vers 2h00 grâce aux moyens de la Marine nationale, Cédric a pu être récupéré, puis remis aux enquêteurs de la Gendarmerie maritime.
Le général Thierry Orosco et l’ensemble des personnels de l’Unité apportent leur soutien à la famille, aux proches et aux amis de Cédric.
Sources : GIGN
Credits photo : GIGN
Contact : GIGN
Source : www.gendarmerie.interieur.gouv.fr
armée
Cérémonie d’hommage à Cédric Séwé demain à Versailles-Satory
Une veillée est organisée, demain à la caserne Pasquier de Satory, en hommage au gendarme décédé accidentellement en mer Méditerranée le 7 novembre, à l’occasion d’un exercice conduit en commun avec la Marine nationale.
- Publié le 12/11/2013 | 15:49, mis à jour le 12/11/2013 | 16:07
La réaction du gouvernement
Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls et le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian ont exprimé « leur profonde tristesse à l’annonce de la disparition en mer d’un gendarme du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale ». Les deux ministres, qui « veulent témoigner tout leur soutien à la famille du gendarme et à l’ensemble de ses camarades », ont ajouté qu' »une enquête judiciaire et une enquête de commandement déclenchées à (leur) initiative permettront d’éclairer les circonstances de cet événement tragique ».
Cédric Séwé avait 28 ans et servait au GIGN depuis janvier 2012 après avoir intégré la gendarmerie à l’été 2006.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a assisté aux côtés du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, à la cérémonie en hommage au gendarme Cédric Zéwé qui s’est déroulée le mercredi 13 novembre 2013 à la caserne Pasquier de Satory. Le militaire a perdu la vie le 7 novembre dernier lors d’un exercice d’abordage en mer Méditerranée.
La cérémonie en hommage au gendarme Cédric Zéwé s’est déroulée le 13 novembre 2013, à la caserne Pasquier de Satory, en présence du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et du personnel du groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) auquel appartenait le gendarme. Cédric Zéwé, âgé de 28 ans, avait intégré le GIGN en janvier 2012 et servait à l’état-major opérationnel du groupe. Manuel Valls et Jean-Yves Le Drian ont témoigné tout leur soutien à la famille du militaire et à l’ensemble de ses camarades.
Le gendarme a disparu en mer au large de Giens, le 7 novembre 2013, après avoir chuté lors d’un exercice d’abordage de bateau. Cet entraînement s’inscrivait dans le cycle de préparation opérationnelle en mer entre la Marine nationale et la Gendarmerie nationale. D’importants moyens militaires navals et aériens ont été immédiatement mobilisés et le corps du gendarme a pu être retrouvé le 9 novembre 2013. Une procédure judiciaire a été ouverte sous l’autorité du procureur de la République à Marseille, chargé des affaires militaires.
Depuis la création du GIGN en 1973 et après la restructuration de 2007, qui a rassemblé sous cette unité le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) et l’Escadron parachutiste d’intervention de la Gendarmerie nationale (EPIGN), 16 gendarmes sont morts à l’entraînement et deux en opérations.
Source : www.defense.gouv.fr #AAMFG gendarme GIGN disparition mer presqu’ile Giens