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Le - Un gendarme blessé au couteau en tentant d’empêcher des migrants de prendre la mer

Pas-de-Calais : un gendarme blessé au couteau en tentant d’empêcher des migrants de prendre la mer

Par Gael Brulin

 publié le 30 avril 2023 à 9h00.

Gendarmes lors d'une manifestation. Image d'illustration.

Gendarmes lors d’une manifestation. Image d’illustration.Hubert2T / Pixabay

Samedi matin dans le Pas-de-Calais, un gendarme a été blessé au couteau en tentant s’empêcher des migrants de prendre la mer. Ses jours ne seraient pas en danger.

Les faits se sont produits le samedi 29 avril dernier, au matin, sur une plage du Pas-de-Calais. On apprend ainsi qu’un gendarme a été blessé à la main après avoir reçu un coup de couteau. Le militaire, rapportent nos confrères de L’Indépendant, tentait d’empêcher des migrants de prendre la mer.

Blessé à la main lors d’une intervention sur une plage : le gendarme devrait être opéré

Le général Frantz Tavart, commandant du groupement de gendarmerie du Pas-de-Calais, a fait savoir que la victime était censée être opérée suite au coup reçu. Dans le détail, une artère a été touchée, et si ce point n’est pas précisé, le pronostic vital du gendarme n’est vraisemblablement pas engagé ici.

Le militaire aurait essayer de “crever le bateau” de migrants sur le départ

Toujours selon la gendarmerie, le militaire blessé “essayait de crever le bateau” d’un groupe de migrants. Ces derniers, au nombre d’une soixantaine, s’apprêtaient à tenter de traverser la Manche. On ne sait d’ailleurs pas si ces personnes sont depuis parties dans cette direction en dépit des perturbations observées.

L’auteur présumé du coup de couteau recherché

Aux dernières nouvelles, la gendarmerie était toujours au travail afin d’identifier l’auteur présumé du coup de couteau. Un suspect qui se trouvait dans le groupe de migrants, majoritairement composé d’hommes, avec également des femmes et des enfants.  Le général Tavart a ajouté que l’incident était survenu à Oye-Plage vers 7h20, “dans une certaine cohue, au milieu des gaz lacrymogènes”. Ces derniers étaient utilisés par les gendarmes devant un contexte “tout de suite très viril”.

Source : www.24matins.fr

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