Un forcené blesse deux gendarmes
Retranché chez lui lundi, un forcené a blessé légèrement deux gendarmes en les frappant à coups de bâtons.
A priori sans raison, mais peut-être sous l’effet conjugué de l’alcool et de produits stupéfiants, un homme d’une soixantaine d’années a fait une brutale irruption chez ses voisins en brandissant un bâton, avec visiblement l’intention d’en découdre. Les fait sont survenus à Pont-du-Château.
Il jette les chaises de jardin par la fenêtre qu’il a brisée ivre de fureur, il n’a pas hésité à jeter à travers les fenêtres le mobilier de jardin.
Ayant une attitude très agressive, proférant des menaces, il a franchi un cran dans la violence quand les gendarmes sont arrivés.
Ils ont été accueillis par le jet d’une brosse à balai et par des coups de bâton, les blessant légèrement l’un à la tête l’autre au bras. Tous deux ont été pris en charge par les pompiers et transférés sur l’hôpital de Clermont-Ferrand.
L’individu a alors quitté le domicile de ses voisins pour se retrancher dans son pavillon, non sans prendre la précaution de fermer toutes les issues.
Un négociateur de la gendarmerie est intervenu pour tenter de convaincre l’homme de dénouer la situation paisiblement. Mais ses efforts sont restés vains. A chaque appel, systématiquement, le forcené raccrochait.
La situation est restée ainsi, figée, jusqu’à ce que les gendarmes tentent une nouvelle solution, à 23?h?30 : ils ont coupé le courant dans la maison.
Quelques instants plus tard, l’homme est sorti en hurlant, et brandissant une machette. Mais il n’a pas pu aller très loin.
A peine à l’extérieur de son domicile, cinq gendarmes du PSIG lui sont tombés dessus. Ils sont ainsi parvenus à le maîtriser et à l’interpeller.
Celui-ci, calmé avec des sédatifs, a été transporté vers un hôpital, sous escorte des gendarmes.
Le maire de Pont-du-Château et son adjoint ont signé une demande d’hospitalisation d’office.
Jean-Baptiste LEDYS