Un conducteur condamné à trois ans de prison pour avoir foncé sur des véhicules de gendarmes
Vendredi 23 avril 2021 à 17:52 – Par Romain Berchet, France Bleu
Un homme de 36 ans a été condamné jeudi 22 avril par le tribunal correctionnel de Béziers à trois ans de prison dont 18 mois assortis d’un sursis probatoire. Il avait foncé sur des véhicules de gendarmerie au terme d’une course poursuite avec les forces de l’ordre entre Aspiran et Neffiès.
Le tribunal correctionnel de Béziers a condamné jeudi 22 avril un homme de 36 ans à trois ans d’emprisonnement dont 18 mois assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans. Ce conducteur a été reconnu coupable des faits de violences aggravées sur personnes dépositaires de l’autorité publique et avec usage d’une arme, en l’espèce sa voiture.
Deux jours plus tôt, le 19 avril, il avait foncé sur des voitures de gendarmeries au terme d’une course poursuite avec les forces de l’ordre entre Aspiran et Neffiès près de Pézenas.
L’homme de 36 ans, père de famille, reste en détention, son véhicule a été confisqué. Il a également été condamné pour refus d’obtempérer, conduite sous stupéfiants en récidive. Lors de son interpellation, il était positif au cannabis et amphétamine et roulait sans permis de conduire.
30 minutes de course-poursuite
Les gendarmes du PSIG de Lodève souhaitaient contrôler cet homme dans la nuit du 19 avril sur la commune d’Aspiran. C’est à ce moment là que la course-poursuite démarre puisque le conducteur a refusé de se soumettre au contrôle.
Trente minutes plus tard, l’homme a traversé plusieurs communes et percute des véhicules de gendarmerie à Neffiès. Coincé dans une impasse, il a alors fait marche arrière puis percuté une autre voiture des forces de l’ordre avant d’être interpellé. Trois gendarmes ont été légèrement blessés.
Deux sachets contenant au total 16,4 grammes d’amphétamine ainsi que 17 cachets d’ecstasy ont été retrouvés dans son véhicule. En garde à vue, il expliquait avoir pris la fuite, car il n’avait plus le permis de conduire et reconnaissait avoir consommé de l’amphétamine la veille.
Il affirmait ne pas avoir volontairement percuté les véhicules de gendarmerie. Le père de famille avait déjà été condamné à cinq reprises entre 2004 et 2019 pour des délits routiers et infractions à la législation sur les produits stupéfiants.