Un adolescent renverse un gendarme avec une voiture volée entre Pézenas et Roujan, 45 jours d’ITT
Jeudi 8 février 2024 à 19:56
INFO FRANCE BLEU. Un mineur de 16 ans a été interpellé le week-end dernier après avoir renversé un gendarme entre Pézenas et Roujan. Ce jeune conduisait une BMW volée dans le Vaucluse. Le motard de l’escadron de gendarmerie de l’Hérault souffre de multiples fractures.
Le 31 janvier 2024, un fonctionnaire de police du commissariat de Béziers a été blessé par un chauffard après un refus d’obtempérer. Ce dernier qui a pris la fuite, a depuis été interpellé et devra s’expliquer devant la justice d’ici fin février. Cette fois, c’est un motard de l’escadron de gendarmerie de l’Hérault, basé à Clermont-l’Hérault qui a été gravement blessé par un automobiliste. Le militaire souffre de multiples fractures : 45 jours d’ITT ont été prononcés.
Deux refus d’obtempérer en seulement une semaine
La victime a été renversée par une voiture volée en milieu de matinée samedi 3 février sur la départementale 13 entre Pézenas et Roujan. La BMW, conduite par un mineur de 16 ans avait fait en sorte d’éviter un contrôle de gendarmerie. Les militaires se sont aperçus de son manège. Une équipe de motards s’est alors engagée pour identifier le véhicule qui roulait trop vite dans l’espoir de l’arrêter un peu plus loin, explique Raphael Balland, le procureur de Béziers.
Un écart volontaire fait chuter le motard
Le jeune conducteur a refusé de s’arrêter effectuant une manœuvre pour faire tomber vraisemblablement le gendarme. La chute a été inévitable. L’automobiliste a ensuite réussi à s’enfuir. D’importants moyens ont alors été mis en place, selon le parquet.
Ce jeune originaire de Nîmes a été rapidement identifié et interpellé dans le Vaucluse. C’est d’ailleurs dans ce département que la voiture avait été volée. Que faisait-il, si loin de chez lui à bord de cette voiture volée ? C’est ce que les enquêteurs doivent déterminer
Lundi matin, l’adolescent a été déféré au parquet de Nîmes qui est compétent en la matière, pour gérer ce refus d’obtempérer en raison du domicile du mineur