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Travail dissimulé : 40 gendarmes débarquent sur le chantier bayeusain

Vaste opération de contrôle contre le travail dissimulé mercredi à Bayeux. 3 salariés d’une même entreprise étaient employés illégalement. Ils étaient également en situation irrégulière sur le territoire.

Travail dissimulé 40 gendarmes débarquent sur le chantier bayeusainLa scène n’a pas dû passer inaperçue. Mercredi 29 janvier, à 10h, la compagnie de gendarmerie de Bayeux a mis sur pied une importante opération de contrôle dans le quartier Saint-Jean. Leur but ? Contrôler les 5 entreprises qui achèvent la dernière phase de l’Opération de Renouvellement Urbain menée par la ville de Bayeux sur ce quartier. Une ORU qui touche à sa fin puisque les entreprises restaurent actuellement la dernière barre d’immeuble du quartier.

Aiguillés par plusieurs renseignements concordants et intervenant sur réquisition du procureur de la République, les militaires ont littéralement encerclé le quartier situé sur les hauteurs bayeusaines, pour éviter toute fuite précipitée. 40 gendarmes avaient donc été mobilisés. Ils étaient accompagnés de 5 fonctionnaires de l’URSSAF.

Pendant deux heures, les autorités ont donc procédé aux contrôles en vigueur dans le cadre de la lutte contre le travail dissimulé. Très rapidement, les militaires ont ciblé une entreprise en particulier, basée en région parisienne. « Des incohérences sont rapidement apparues« , précise le capitaine Porte. « De multiples infractions ont été constatées : travail dissimulé bien sûr mais aussi emploi d’étrangers non munis d’autorisation de travail« .

Sur les 9 ouvriers, trois Egyptiens ont été appréhendés. L’un n’avait pas de papier à présenter. Il a été placé en rétention administrative à Bayeux puis conduit au centre de rétention de Rennes. Il fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire.

Deux autres ont présenté des documents prétendument délivrés par les autorités italiennes, des faux documents, achetés, qui n’ont pas trompé les fonctionnaires de l’URSSAF. Deux arrêtés de réadmission ont été prononcés à leur encontre. Ils ont été conduits au centre de Rennes également et seront reconduits dans les pays européens par lesquels ils sont rentrés, la Hongrie et la Slovaquie. « Ils ne seront pas poursuivis ni inquiétés« , précise le capitaine Porte. « Ils sont très justement considérés comme des victimes« .

Le gérant de l’entreprise a été placé en garde à vue. Il devra répondre de ces agissements.

Source : tendanceOUESTcaen www.tendanceouest.com

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