Thourotte : le suspect aurait cambriolé onze de ses voisins
Une partie des objets volés a été retrouvée chez l’homme interpellé vendredi.
Un homme de 40 ans, habitant Thourotte, près de Compiègne (Oise), a été interpellé à son domicile par les gendarmes, ce vendredi 27 décembre. Il est suspecté d’être l’auteur d’une série de cambriolages, se déroulant dans la commune depuis plus d’un mois.
Tout a commencé dans la nuit du 20 au 21 novembre dernier. « Un salon de coiffure de Thourotte venait d’être cambriolé pour la seconde fois, explique un responsable de la gendarmerie. Des cosmétiques, des soins, des appareils électriques… Un préjudice de 1 500 euros. »
300 ou 400 bouteilles volées, en majorité des grands crus
À partir de là, les militaires constatent plusieurs faits similaires, onze au total, chez des particuliers, dans des dépendances, des caves et dans une voiture en stationnement, toujours dans la commune de Thourotte. Les objets volés sont souvent les mêmes : beaucoup d’alcool (300 ou 400 bouteilles au total, en majorité des grands crus), de l’électronique, de l’informatique, etc.
Débute alors un important dispositif de surveillance impliquant des gendarmes de Choisy-au-Bac, de Compiègne et du Peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) de Noyon. Les recherches se portent rapidement sur la personne interpellée vendredi. C’est une analyse ADN, réalisée sur une tâche de sang retrouvée sur les lieux de l’un des vols qui a permis aux gendarmes d’intervenir. L’identité révélée par le sang correspondait à celle de l’homme surveillé.
La perquisition du domicile de l’individu a, par ailleurs, permis de retrouver une petite partie des objets volés dans les différentes habitations. « Il portait des gants et se déplaçait toujours à vélo, en empruntant des voies interdites aux voitures, détaille un officier de gendarmerie. Il cachait ses larcins à proximité des maisons et les récupérait au fur et à mesure. »
Placé en garde à vue, l’individu a été présenté hier matin au parquet.
Écroué à la maison d’arrêt de Compiègne, il devrait être jugé aujourd’hui lundi, en comparution immédiate.
JULIEN BARBARE