EN IMAGES : sécurité du Futuroscope, plongée dans les coulisses des exercices anti-attentat
Mardi 19 novembre 2024 à 16:17
Ce mardi 19 novembre, le Futuroscope à Chasseneuil-du-Poitou a été la scène d’un nouveau test d’attentat grandeur nature. Un exercice essentiel pour préparer le parc à une situation de crise. Pour les services de secours et de sécurité, c’est l’occasion de tester leur capacité de réaction.
Ce mardi 19 novembre, le Futuroscope à Chasseneuil-du-Poitou a été la scène d’un nouvel exercice d’attentat grandeur nature, dans le cadre d’un exercice NOVI-AT (Nombreuses VIctimes-ATtentat). Pour les services de secours et de sécurité, c’est l’occasion de tester leur capacité de réaction. La préfecture de la Vienne rappelle que l’objectif est de tester le plan « Organisation de la réponse de sécurité civile » (ORSEC) et plus précisément sa disposition « Nombreuses victimes ». Ce n’est pas la première opération du genre dans le département, la dernière a eu lieu à l’aéroport de Poitiers-Biard.
L’Arena Futuroscope, cible d’un faux attentat
Cette année, le scénario retenu consiste en une attaque terroriste de l’Arena Futuroscope, une salle qui peut aller jusqu’à 6.000 places en mode concert. Un lieu stratégique, puisqu’il accueille en effet des grands événements comme le concours Miss France à la fin de l’année ou des matchs de sport comme France-Chypre en basket ce dimanche.
Dans les faits, l’alerte est donnée vers 10h du matin ce mardi. Les premières informations font état de deux assaillants qui auraient tiré des coups de feu sur le parking, blessant par balles plusieurs personnes. Rapidement plusieurs dispositifs d’urgence sont mis en place. Après l’instauration d’un centre opérationnel départemental, sont ensuite déployés le poste de Commandement Opérationnel (PCO), le Poste Médical Avancé (PMA) et le centre d’accueil des impliqués (CAI). 200 gendarmes environ, mais aussi des policiers de la région et des membres du GIGN interviennent tour à tour sur le site.
Les choses se gâtent rapidement, et selon les informations qui remontent à la gendarmerie, les assaillants seraient en effet beaucoup plus nombreux. Ils prennent en otage plusieurs personnes et expriment des revendications. La tentative de médiation ne donne rien, et l’ordre est donné aux forces de sécurité d’intervenir. Les terroristes sont maîtrisés, mais de nombreuses victimes sont à déplorer.
Les pompiers, équipés de gilets pare-balle, évacuent le plus rapidement possible des victimes vers le poste médical avancé pendant que les dizaines de médecins, infirmiers et ambulanciers prennent en charge les blessés, dont certains en urgence absolue. Rapidement, cet hôpital de campagne s’active pour s’occuper des victimes avant leur transfert vers les différents hôpitaux de la région.
Sur place, les différents bénévoles qui ont incarné les victimes sont pour la plupart des étudiants de l’école de soins infirmiers de Poitiers (IFSI). La préfecture n’a pas encore communiqué le bilan de cet exercice, notamment le nombre de faux blessés suite à cette opération.