Articles

Le - Savoie : ce secouriste a gravi le mont Pourri en un temps record

Société

Savoie : ce secouriste a gravi le mont Pourri en un temps record

Militaire au Peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) à Bourg-Saint-Maurice en Savoie, Lionel Claudepierre a atteint le mont Pourri, sommet de la Vanoise, en partant de sa caserne en 3 h 30. Un « petit chrono ».

Par Emeline DEVAUCHELLE – 06:05

Au peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Bourg-Saint-Maurice, il fait partie des plus anciens. Mais dire qu’à 45 ans, l’adjudant Lionel Claudepierre garde la forme serait un euphémisme. « Nous sommes tous très bons dans les activités de montagne. Après, chacun à ses points forts. » Le sien ? « C’est le physique. »

Début avril, il s’est lancé un challenge à lui-même. « Faire un petit chrono entre Bourg-Saint-Maurice et le mont Pourri. » Et il lui a fallu 3 heures et 34 minutes pour grimper les 3 400 mètres de dénivelé qui séparent la gendarmerie du deuxième sommet le plus haut de Vanoise.

Encouragé par les autres secouristes

Parti en baskets, les skis sur le sac, il a été « chercher la neige » en courant aux Granges pour chausser, rejoindre Arc 2000, passer par les glaciers des Grand Col puis du Geay, avant d’atteindre “l’objectif”. Et redescendre par la même voie. « La plus courte et la plus empruntée. » Le tout en 4 h 41. Environ le même temps qu’il faut à ceux, moins chevronnés, qui partent directement d’Arc 2000 pour faire l’ascension avec deux fois moins de dénivelé. « Les conditions étaient optimales : grand beau, ni trop chaud ni trop froid et une neige pas trop dure. Je n’ai même pas eu besoin des crampons. »

Pour l’anniversaire du peloton

Ce record, le sportif l’avait en tête depuis longtemps. « D’habitude, je participe à au moins une dizaine de compétitions de ski-alpinisme chaque hiver. Cette année, ça n’a pas été possible. Je travaillais pendant les rares qui ont été maintenues. »

Alors pour marquer le coup des 50 ans(*) du PGHM, Lionel Claudepierre a réalisé son propre défi. « J’ai demandé aux collègues s’ils souhaitaient le faire avec moi mais personne n’était motivé », glisse-t-il avec modestie, pour ne pas dire qu’il en aurait semé plus d’un.

En revanche, une dizaine de gendarmes de haute montagne a participé en assurant la « sécurité sur les parties glaciaires ». Au sommet, c’est même le commandant qui l’attendait pour l’encourager.

Source : www.ledauphine.com

Be Sociable, Share!