Sécurité
«Le 30 décembre dernier, le préfet nous avait reçus, nous assurant qu’il ne se passerait rien en 2015. En avril, nous avons appris que les gendarmes déménageaient. Le préfet est venu lors d’une séance du conseil municipal en mai pour nous informer de la réorganisation qui serait effective au 1er juillet». C’est ainsi que Laurent Vandendriessche, maire de la commune, peut résumer le départ des gendarmes de l’ancien chef-lieu de canton. Depuis une permanence est assurée par un gendarme en mairie le mardi matin de 9 heures à 12 heures et le jeudi après-midi de 14 heures à 17 heures à la salle des conférences de l’hôtel de ville. «Cela nous permet de continuer à travailler sur la prévention. Ce lien est quelque chose de précieux. Dès qu’il y a un début de souci, on peut parfois facilement désamorcer la chose», explique le maire. Les citoyens quant à eux peuvent à l’occasion de cette permanence porter plainte, comme s’ils étaient dans une gendarmerie.
Du côté des bâtiments, la SNI (Société nationale immobilière) avait un bail emphytéothique. Il n’y a désormais plus de loyer versé. Une fois la question de la soulte réglée, il restera à examiner leur devenir. «Le département statuera sur cette question. La commune, en fonction du coût, pourrait être intéressée» confie Laurent Vandendriessche qui est aussi conseiller départemental. Le bâtiment dispose en effet de locaux techniques, un type de local fait défaut à la municipalité saint-paulaise pour son propre parc de matériel et pour les engins utilisés par plusieurs communes. Outre ces locaux techniques, l’ancienne gendarmerie comprend 400 m2 de bâtiments, dont des appartements occupés jusqu’en juin, ainsi qu’un coquet jardin de 900 m2. De nombreuses options quant au devenir du site sont donc pour l’heure envisageables.