Agen. Rixe à Tonneins : 14 blessés
- Trois policiers municipaux de Tonneins ont été les premiers à intervenir. DDM archives.
Publié le 08/12/2022 à 05:11
La liste est longue. À la suite d’une rixe en plein jour à Tonneins mardi, les secours sont intervenus pour porter assistance à quelque 14 blessés. Trois policiers municipaux, quatre gendarmes de la communauté de brigades de la localité, cinq gendarmes du Peloton de sécurité et d’intervention de la gendarmerie (PSIG). Dans le décompte, il ne faut pas oublier un gendarme adjoint volontaire roué de coups, et la première des victimes.
Il n’est pas 16 heures quand la police municipale de Tonneins intervient pour tenter de remettre dans l’ordre dans une querelle violente entre deux hommes. L’un des deux est très connu à Tonneins et au palais de justice d’Agen. Il a 31 ans, il a passé 13 années en prison déjà. Les policiers de Tonneins essaient de le calmer, mais l’un des trois est blessé par une table de bar volante, ce qui n’est pas sa vocation première.
Les gendarmes sont alors appelés sur place, le maire Dante Renaudo aussi. Sur place, le forcené n’est pas seul. Sa tante et son père sont également là, et cherchent à s’interposer. Les gendarmes sont contraints d’utiliser un pistolet à impulsion électrique, autrement appelé Taser, pour calmer papa, qui n’a pas apprécié que son fils soit malmené par les gendarmes.
Une excuse comme une autre
Avant d’être menotté, le trentenaire s’est jeté sur le gendarme volontaire et l’a frappé à plusieurs reprises. Le militaire bénéficie de six jours d’ITT. L’homme agressé fait également partie de la longue liste des blessés.
Pour l’ensemble de son œuvre violente, le trentenaire a été placé en garde à vue, prolongée dans la journée de mercredi. Il a été placé en détention provisoire dans l’attente de son procès en comparution immédiate ce vendredi. Entre autres, il doit répondre de rébellion, menaces de mort et outrages sur personnes dépositaires de l’autoritaire publique. Son alcoolémie devrait avoir baissé d’ici là. Il fournira peut-être aux magistrats la même explication qu’aux gendarmes d’Agen : il veut lutter contre le trafic de stupéfiants.