Nouvelle-Calédonie : un deuxième gendarme a été tué ce jeudi après un tir accidentel
Après le décès d’un gendarme de 22 ans la veille, un autre militaire mobilisé dans le cadre des émeutes en Nouvelle-Calédonie est mort ce jeudi 16 mai 2024, selon Gérald Darmanin.
Publié le 16 mai 2024 à 10h43
Nouveau drame chez les forces de l’ordre. Ce jeudi 16 mai 2024, dans la matinée, un gendarme est mort en Nouvelle-Calédonie, annonce le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Il est décédé à la suite « d’un tir accidentel », selon place Beauveau.
« Le décès serait consécutif aux blessures générées par un tir accidentel, alors que les gendarmes s’engageaient pour assurer une mission de sécurisation. » Il ne s’agit pas d’un tir ennemi, a précisé une source proche du dossier à l’AFP.
Il s’agit du deuxième militaire tué dans le cadre des émeutes en Nouvelle-Calédonie, après celui de Melun, décédé des suites de ses blessures après avoir reçu une balle dans la tête.
Émeutes dans l’archipel français
Près de 3 000 gendarmes et policiers sont mobilisés sur l’archipel français du Pacifique, en proie à des émeutes depuis plusieurs jours, en raison d’une réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral. Émeutes qui ont pris des allures de pillages et d’affrontements parfois très violents.
Le bilan est donc désormais de trois émeutiers et deux gendarmes tués. On déplore également des centaines de blessés, donc une centaine parmi les forces de l’ordre.
Plus tôt dans la matinée, Gérald Darmanin avait insisté sur l’importance « rétablir l’ordre public », chiffrant à « plus de 206″ le nombre d’interpellations depuis le début des émeutes lundi. « Le calme va être rétabli », a-t-il promis.
