Moissac. Nuit de tension: un gendarme outragé
C’est une nuit de tension à laquelle ont dû faire face les gendarmes de la communauté de brigades (COB) de Moissac entre jeudi et vendredi soir.
Il était près de 21 h 30 jeudi lorsque les militaires moissagais étaient appelés entre les rues des Religieuses et du Pont pour un accident de la circulation. Sur les lieux, la patrouille découvrait un regroupement d’individus dont un bon nombre de mineurs visiblement surexcités. Sans que l’on sache précisément, à cette heure, les raisons de cette réunion en pleine nuit. Les gendarmes moissagais faisaient appel à des renforts du peloton de surveillance et d’intervention (Psig) de Castelsarrasin. Peu après, ils intervenaient pour ramener le calme dans ce quartier sensible où tout le monde a en mémoire la mort du jeune maçon moissagais Mohammed Belhachemi, tué de trois coups de couteau (nos éditions des 15 et 16 mai 2011). L’un des protagonistes, un mineur, s’en prenait, dès lors, à l’un des militaires en l’outrageant copieusement. Interpellé non sans difficultés, l’individu, défavorablement connu de la justice, était immédiatement placé en garde à vue à la brigade où il était encore entendu hier. Dans le même temps, un autre individu d’une vingtaine d’années, victime d’une rixe, était conduit au centre hospitalier. Interrogé, l’individu, faisant l’objet d’une fiche de recherche, était également conduit à la brigade. Pour l’heure, les enquêteurs ne liaient pas les deux affaires sans toutefois l’exclure. Les gendarmes maintenaient, jusqu’à 3 heures, des patrouilles, des groupes d’individus agités maintenant un climat tendu dans la ville. Un témoin qui circulait sur la RD 813 nous confirmait avoir croisé, vers 22 h 40, rue du Pont, des individus jetant des journaux embrasés sur la route…
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