Le 11 octobre, le Groupement de la gendarmerie départementale de la Gironde a ouvert sa première page officielle sur Facebook. Grâce à elle, les gendarmes communiquent avec le grand public. Et le succès semble au rendez-vous. On peut en effet déjà compter 1.271 «J’aime» et 293 personnes – à l’écriture de ces lignes- en parlent sur leur propre page. Pour la gendarmerie, cette page se veut être un lieu d’échange et d’informations. Tout à chacun pourra identifier des objets volés, s’informer sur les contrôles routiers et les fausses rumeurs (hoax). Des messages de prévention et de sensibilisation y sont affichés afin d’inviter les citoyens à une certaine vigilance. Certains ont déjà laissé des commentaires.

Des objets volés lors de cambriolages et récupérés par la gendarmerie sont déjà présentés.

Une cinquante de photos de bijoux ; médaillons, croix, bagues et bracelets sont en ligne.

Le but ? Faire en sorte qu’ils soient identifiés rapidement et pouvoir les restituer à leur propriétaire respectif, «après qu’ils aient apporté formellement la preuve de leur appartenance…», précise le communiqué de presse.

A en croire la gendarmerie certains contrôles routiers ; vitesse ou alcoolémie, avec la zone concernée et le créneau horaire seront affichés sur la page. «Certains» mais pas tous, les gendarmes se réservant le droit à la surprise.

Autres phénomènes, les hoax ces fausses rumeurs seront également démentis et des mises en garde par rapport à certaines actions délictuels réellement observées en France ou plus particulièrement en Gironde paraîtront sur cette page pour inviter tous les «fans» à la plus grande vigilance.

Enfin des actualités plus judiciaires, telles que des recherches de personnes disparues, des appels à témoins, des alertes enlèvements pourront aussi trouver leur place sur la page (avec l’accord express de la justice).

On l’aura compris, la gendarmerie veut communiquer plus directement avec les citoyens et pouvoir, par le retour de commentaires, être plus proche des Girondins. Peut-être aussi dépoussiérer son image, si elle en avait besoin, en s’affichant concrètement dans les réseaux sociaux. Mais pour être totalement «in», il reste encore à mettre en place un compte Twitter. Peut-être pour bientôt ?