Lecelles: sur le chantier, la future gendarmerie commence à prendre forme
Si les militaires de Saint-Amand et Mortagne devront patienter jusqu’à l’été 2022 avant d’y prendre leurs quartiers, les parpaings sortent de terre. Mardi matin, les responsables du projet ont profité d’une visite de chantier pour mieux visualiser le projet.
Catherine Bouteille Et Jean-Pierre Cornée (Clp) | Publié le 01/04/2021
On ne conçoit pas tout à fait une gendarmerie comme on construirait un immeuble lambda ! Si l’aspect esthétique et environnemental des bâtiments doit répondre aux exigences du Plan local d’urbanisme intercommunal, des besoins spécifiques en matière de sécurité, qui relèvent de la préfecture et de l’autorité militaire, doivent aussi être pris en compte. « Il y a un cahier des charges national qui doit être respecté », explique le commandant François Malbrancq, qui est à la tête de la compagnie valenciennoise. Et d’estimer que côté Lecelles, « le projet est très bien pensé ». C’est que la SIGH, qui travaille en lien étroit avec le cabinet d’architecture In Situ, n’en est pas à sa première construction de gendarmerie. « Les locaux sont la propriété de la SIGH et ils seront loués à la gendarmerie, détaille François Berteau, le responsable de programmes à la SIGH. Ils bénéficieront de l’expérience acquise sur d’autres locaux de ce type. Tout est envoyé à Paris au service compétent pour validation. »
Les gendarmes pourraient s’y installer durant l’été 2022
Ainsi, l’entrée des militaires sera distincte de celle du public. « Les mis en cause, jusqu’aux cellules de garde à vue, ne croiseront pas le chemin des victimes et les gendarmes occuperont des habitations, intégrées en petites unités de 3 ou 4 logements, parfaitement isolées de leur lieu de travail. » Du T 2 au T 6, 21 logements seront aménagés pour les gendarmes et leurs familles. « La brigade de Saint-Amand n’est plus du tout adaptée, développe le chef d’escadron. Ils ont besoin d’un cadre plus modernisé. Et c’est important que leurs familles soient bien installées aussi. » En novembre dernier, les premiers coups de pelleteuses étaient donnés sur le terrain de 7 700 m². À présent, les premiers parpaings qui sortent de terre sont bien visibles. C’est le fruit d’un « travail important depuis six ans, a tenu à souligner le maire, Jean-Claude Messager, lors de la visite. Valérie Létard, vice-présidente du Sénat, a fortement contribué à l’avancement du dossier. Et le président du Département a accordé la garantie d’emprunt en totalité. » La SIGH espère que les gendarmes pourront emménager d’ici à l’été 2022 dans ces nouveaux locaux. Les communautés de brigades de Saint-Amand et Mortagne disparaîtront alors au profit d’une unique brigade territoriale autonome.
