L’interpellation tourne mal sur l’A13 : le Taser d’un gendarme provoque une explosion et brûle grièvement un suspect.
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Ce vendredi 4 janvier 2013, sur une aire de l’autoroute A13, dans l’Eure, un homme a été grièvement brûlé dans une explosion provoquée par le Taser d’un gendarme. Le suspect avait utilisé du gaz lacrymogène.
L’automobiliste a d’abord refusé de se soumettre à un contrôle des Douanes. Pris en chasse, il est contraint de s’arrêter sur une aire de repos à proximité de Gaillon (27). Là, l’interpellation tourne mal. Le suspect devient violent, il attrape la bombe lacrymogène d’un douanier et la vide au visage des agents. Un gendarme venu en renfort dégaine alors son pistolet à impulsion électrique et tire. La décharge de 50.000 volts, mélangée au gaz lacrymogène provoque une explosion. Le suspect est brûlé au second degré.
Hospitalisé au CHU de Rouen, ses jours ne sont pas en danger mais il n’a pas encore pu être entendu par les forces de l’ordre. Originaire des Yvelines, cet homme serait connu des services de police.
Source: http://haute-normandie.france3.fr Publié le 06/01/2013
Brûlé au Taser, il porte plainte contre les gendarmes
Il se serait emparé du spray de gaz lacrymogène d’un douanier avant qu’un gendarme n’utilise son Taser, provoquant l’enflammement. Le suspect a déposé plainte pour « violences ».
L’homme de 35 ans, brûlé lors de son interpellation sur l’autoroute A13, vendredi 4 janvier 2013, dans l’Eure, par l’embrasement des gaz d’un spray lacrymogène déclenché par l’impulsion électrique d’un Taser d’un gendarme, est activement recherché… En fuite, l’homme aurait tout de même eu le temps de porter plainte pour « violences » dans l’après-midi du lundi 7 janvier, explique un journaliste de la Dépêche d’Evreux, qui revient sur les faits, dans son édition du mardi 8 janvier.
UN CONTRÔLE ROUTIER QUI TOURNE MAL
Vendredi 4 janvier, l’homme avait tenté d’échapper aux services des douanes et à la gendarmerie lors d’un contrôle sur l’autoroute. L’automobiliste percute un motard des douanes, « avant de s’engager dans une course-poursuite sur l’autoroute ». Il est finalement contraint de s’arrêter sur l’aire de repos de Gaillon. Énervé, il réussit à s’emparer du spray de gaz lacrymogène de l’un des douaniers et le vide en direction des agents.
Dans cette situation « confuse », selon la procureure de la République d’Evreux, l’un des gendarmes fait usage de son Taser, un pistolet à impulsion électrique (PIE) pour tenter de le neutraliser. Mais « la conjonction » de la décharge électrique de 50 000 volts « avec les gaz lacrymogènes provoque une flamme qui a mis le feu aux vêtements du suspect », explique le parquet d’Evreux. Selon la procureur qui a pu visionner la scène enregistrée dans le pistolet , l’utilisation du Taser par le gendarme était justifiée.
IL S’ENFUIT DE L’HÔPITAL
Transporté au CHU de Rouen, vendredi 4 janvier, l’homme a quitté les urgences de l’hôpital, samedi 5 janvier, malgré ses blessures. « Il n’était plus en garde à vue à ce moment-là et est parti sans signer de décharge » a expliqué, lundi 7 janvier, la procureur de la République d’Evreux, à nos collègues de la Dépêche d’Evreux. Une attitude considérée comme une fuite. Fuite qui d’après nos collègues d’Evreux, n’aurait pas empêché l’homme de porter plainte contre les gendarmes, pour violences .
La fouille de la Citroën C2 du suspect – un homme domicilié aux Mureaux (Yvelines) – a par ailleurs permis aux enquêteurs de trouver plusieurs kilos de résine de cannabis. L’enquête a été confiée à la Section recherche de la gendarmerie de Rouen, dans le cadre d’une procédure de flagrant délit.
Source : http://www.76actu.fr Publication : 08/01/2013 à 08:23.
Explosion d’un « Taser » : un homme hospitalisé à Rouen
Un homme a été hospitalisé à Rouen, vendredi 4 janvier, à la suite d’une interpellation qui a mal tourné sur l’autoroute A13. Il aurait été blessé par « l’explosion » d’un Taser…
Dernière minute. Le suspect, en fuite, aurait porté plainte pour “violences” contre les gendarmes : notre article.
« Tout est parti d’un contrôle à un péage autoroutier sur l’A13, dans l’Eure : les douaniers veulent intercepter un automobiliste originaire des Yvelines. Ce dernier force le barrage, prend la fuite, et commence alors une course-poursuite à près de 200 km/h qui se termine finalement par son interception, sur une aire de repos, près de Gaillon, grâce à l’aide des gendarmes », raconte
Le conducteur se montre alors violent « et parvient à se saisir de la bombe lacrymogène d’un des douaniers et asperge l’un des agents ».
LE MÉLANGE DE GAZ ET LE COURANT ÉLECTRIQUE…
« À cet instant, un des gendarmes présents dégaine son Taser, un pistolet à impulsion électrique, et en fait usage pensant ainsi neutraliser le suspect. Mais la décharge de 50 000 volts au contact du gaz lacrymogène provoque une violente explosion brûlant grièvement l’individu sur plusieurs parties du corps », détaille le site Infonormandie qui a révélé l’information, samedi 5 janvier, dans la soirée. Hospitalisé dans un premier temps à Vernon (Eure), l’automobiliste, gravement blessé, a ensuite été transporté aux urgences du CHU de Rouen.
La section de recherches de la gendarmerie de Rouen a été chargée de l’enquête.
Vos réactions sur 76 actu :
Encolère : « Pourquoi se substituer à un contrôle de gendarmerie, encore un délinquant de la route ou autre, et, malheureusement, c’est de plus en plus fréquent, en plus, les forces de l’ordre sont de plus en plus exposés à ce genre d’individus qui mettent leurs vies et celles des personnes innocentes en danger ».
Jérôme : « Il faudrait penser à remettre les choses à leur juste place et ne pas systématiquement faire passer les représentants de la force public comme la cause des maux des “gentils délinquants” car cette personne, en agissant ainsi, est un délinquant. »
Source : http://www.76actu.fr