Le radar « nouvelle génération » a déjà flashé 250 automobilistes dans le Loiret
Depuis le 9 octobre dernier, les gendarmes disposent d’un nouvel outil de contrôle de la vitesse : une Renault Mégane banalisée, qui flashe en roulant.
Sur la route, rien ne la différencie d’un véhicule de tourisme lambda. Elle, c’est la mégane de la compagnie départementale de gendarmerie du Loiret, équipée d’un radar « nouvelle génération ».
Les gendarmes peuvent ainsi flasher les véhicules en excès de vitesse qui les doublent ou les croisent. Depuis sa mise en service le 9 octobre dernier, 250 automobilistes ont ainsi été contrôlés en infraction. Le radar est dissimulé sous la plaque d’immatriculation de la voiture, le flash, à infrarouge, ne crépite pas : impossible pour l’automobiliste de savoir s’il a été « pris », il recevra la contravention par courrier. « Ce qui est intéressant, c’est la présomption de contrôle permanent », explique le capitaine Alban Mornet.
Zones accidentogènes
Un système piège?? Les militaires se défendent de faire de « l’abattage », et indiquent privilégier les zones accidentogènes, dans lesquelles les contrôles de vitesse classiques sont difficiles. En Sologne, par exemple, où les forêts gênent l’installation de dispositifs « En circulant entre Ardon et Jouy-le-Potier, nous avons relevé une dizaine d’infractions sur la départementale », indique encore le capitaine de gendarmerie. Démonstration un mardi, peu avant midi sur la tangentielle : 7 conducteurs sont photographiés sur une centaine de voitures contrôlées.
La marge technique de l’appareil est de 10 km pour une vitesse mesurée en dessous de 100 km/h et de 10 % au-dessus de 100 km/h, c’est-à-dire que le système ne se déclenche qu’à partir de 61 km/h en agglomération, 102 km/h sur route départementale ou 146 km/h sur autoroute.
Le radar « nouvelle génération » vient s’ajouter aux 41 dispositifs de contrôle mobiles déjà utilisés par les gendarmes dans le département. Depuis le 1er janvier, on dénombre vingt accidents mortels dans le Loiret (en zone gendarmerie). « Dans 28 % des cas, la vitesse est en cause dans les accidents corporels et mortels », conclut le capitaine Alban Morne.
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