Le Psig a été durement frappé par les intempéries du 16 octobre à Gilette
Un mélange d’eau et de boue a dévasté la caserne lors des pluies du 16 octobre. Des gendarmes et leurs familles ont dû être relogés.
Grégory Leclerc
Publié le 25/10/2024 à 11:10, mis à jour le 25/10/2024 à 11:11
Par discrétion, l’information avait été soigneusement tenue confidentielle. Mais, le 16 octobre, la caserne du Peloton de Surveillance et d’Intervention (Psig) a été touchée de plein fouet par de terribles intempéries et un épisode méditerranéen.
Le bâtiment, qui héberge également le Groupe d’Investigation Cynophile (GIC), a été très impacté. L’inondation s’est faite en quelques minutes suite à l’engorgement d’une importante canalisation d’évacuation de la caserne.
En peu de temps, la totalité de l’enceinte gendarmerie a été inondée, drainant un mélange d’eau et de boue de 20 à 30 centimètres, allant jusqu’à près d’un mètre dans les logements les plus touchés. « Rapidement, la solidarité des unités de gendarmerie s’est mise en œuvre. Certains gendarmes ont perdu une grande partie de leurs effets personnels dans la catastrophe », indique la gendarmerie.
11 militaires relogés
Le Service départemental d’incendie et de secours et Force 06 ont également prêté main-forte dans l’évacuation des gravats et du mobilier cassé. Un long travail de nettoyage et de remise en état de la caserne est maintenant en cours.
« À ce jour, 11 militaires ont été relogés au Domaine de l’Olivaie de Gilette », souligne la gendarmerie qui remercie le village vacances pour sa grande réactivité dans l’accueil des gendarmes et de leurs familles le soir du drame. Vendredi 18 octobre, le général Arnaud Browaeys, commandant la région de gendarmerie PACA – Zone de Défense et de Sécurité Sud s’est rendu sur place pour évaluer les dégâts et apporter son soutien aux hommes et aux femmes de la caserne.