Le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Défense en Bretagne
Vendredi 23 novembre 2012, à VANNES, monsieur Manuel VALLS, ministre de l’Intérieur, et monsieur Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense, sont venus rendre hommage à l’adjudant Éric THETIO, mort en service mercredi. Ils se sont ensuite déplacés à LORIENT pour rencontrer les personnels de la gendarmerie maritime.
Le 23 novembre dans la matinée, à VANNES (56 – MORBIHAN), monsieur Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense, a été accueilli par monsieur Manuel VALLS, ministre de l’Intérieur et par le général d’armée Jacques MIGNAUX, directeur général de la gendarmerie nationale.
Les ministres et le directeur général se sont rendus au funérarium de VANNES afin de rendre un dernier hommage à l’adjudant Éric THETIO de la Brigade motorisée de PLOERMEL (56), décédé lors d’un contrôle routier.
Les autorités ont ensuite rencontré la famille du gradé et lui ont témoigné « leur profonde émotion » ainsi que « leur soutien durant cette épreuve ».
Dans les locaux de l’EDSR de VANNES, le ministre de l’Intérieur a échangé avec les militaires de l’unité.
Les ministres et le directeur général se sont ensuite déplacés à LORIENT (56), au sein de la compagnie de gendarmerie maritime, afin de se faire présenter l’unité et la complémentarité des contrôles des flux terrestres et maritimes.
Il est à noter que c’est la première fois que le ministre de la Défense se rendait dans une unité de gendarmerie à titre officiel.
Après le traditionnel piquet d’honneur, la colonelle Isabelle GUION DE MERITENS, commandant la gendarmerie maritime, a présenté aux deux ministres les missions de cette gendarmerie spécialisée, avant de céder la parole au CEN Stéphane CHOVAUX, commandant la compagnie de gendarmerie maritime de Lorient, pour une présentation de son unité. L’état de la mer et le mauvais temps n’ont pas permis d’effectuer de sortie en mer, ni de démonstration dynamique.
Après avoir salué la cinquantaine de gendarmes maritimes et départementaux présents, ainsi que la délégation de marins, les deux ministres se sont exprimés devant un parterre d’autorités civiles et militaires, dont le vice-amiral d’escadre Jean-Pierre LABONNE, préfet maritime, Monsieur, Jean-François SAVY, préfet du Morbihan et le maire de Lorient, Monsieur Norbert MÉTAIRIE.
M. LE DRIAN a tout d’abord rendu hommage à l’adjudant Éric THETIO, soulignant que cet accident « rappelle la dangerosité du métier de gendarme » . Après avoir fait respecter une minute de silence, le ministre de la Défense a souligné que cette première visite, commune avec le ministre de l’Intérieur, à la gendarmerie était naturelle, « car nous partageons un certain nombre de responsabilités concernant la gendarmerie » et « nous avons une vision commune de l’action publique » . M. LE DRIAN a également rappelé la pérennité du statut militaire des gendarmes, indiquant qu’il était « fier de voir que la gendarmerie défend les mêmes valeurs que tous les militaires » . S’adressant plus particulièrement aux gendarmes maritimes, « Gendarmes par vocation, marins par passion » , le ministre a assuré connaître l’ampleur de leurs missions et l’importance du lien entre la gendarmerie départementale et la gendarmerie maritime pour contribuer à la sécurité du pays.
Prenant à son tour la parole, M. VALLS a indiqué être venu saluer « le rôle joué par la gendarmerie nationale dans le dispositif général de sécurité », indiquant que, bien que rattachés au ministère de l’Intérieur, « les gendarmes conservent leurs spécificités, leurs valeurs et leur identité, issue d’une longue tradition » . Apportant à son tour son soutien aux gendarmes du Morbihan, éprouvés par la perte de l’un des leurs, le ministre a rappelé que« cet accident souligne combien les missions qu’accomplissent les gendarmes, les policiers, mais aussi les militaires des armées peuvent être dangereuses. La Nation doit être consciente et reconnaissante du sacrifice et de l’engagement des forces de l’ordre et des forces armées » . Le ministre a par ailleurs rappelé que la dualité des forces de l’ordre en France devait être conservée, de même que les liens étroits unissant la gendarmerie et les armées.