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Le - Le ComCyberGend traque les appels à commettre des exactions sur les réseaux sociaux

Le ComCyberGend traque les appels à commettre des exactions sur les réseaux sociaux

  • Par la rédaction du site Gendinfo
  • Publié le 07 juillet 2023
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Une cinquantaine d’enquêteurs et une douzaine de réservistes étaient mobilisés par le Commandement de la gendarmerie dans le cyberespace (ComCyberGend) pour participer à la lutte contre les émeutes urbaines.

Pour lutter contre les émeutes urbaines qui ont frappé de nombreuses villes depuis le 29 juin, la gendarmerie nationale a engagé d’importants moyens, au sol comme dans les airs, mais aussi devant les écrans.

Une cinquantaine d’enquêteurs du Commandement de la gendarmerie dans le cyberespace (ComCyberGend), renforcés par une douzaine de réservistes, sont ainsi mobilisés pour « anticiper les appels à commettre des exactions », puis « capturer des preuves numériques ».

Les cyberenquêteurs fouillent sans relâche les réseaux sociaux, notamment ceux les plus utilisés par les mineurs, comme Snapchat et TikTok, afin d’identifier les auteurs d’appels aux violences, mais aussi les revendeurs d’engins pyrotechniques.

« Un peu plus de 50 projets délictueux ont été repérés par les gendarmes durant le week-end », a indiqué à l’AFP le général Marc Boget, commandant du ComCyberGend. Deux hommes ont d’ailleurs été arrêtés, samedi 1er juillet, à Biache-Saint-Vaast (Pas-de-Calais), au lendemain d’un appel lancé sur Snapchat à commettre des exactions contre les bâtiments publics et les patrouilles de gendarmerie.

Lors des perquisitions, plusieurs téléphones et un bidon d’essence ont été saisis. Les deux suspects ont reconnu les faits et ont été condamnés à cinq et six mois d’emprisonnement.

Les cyberenquêteurs poursuivent leurs investigations. Entre 20 et 50 personnes devraient être prochainement interpellées, selon le ComCyberGend. Durant le week-end, plus de 550 demandes de retrait de contenus illicites, notamment des appels à la haine ou à la violence, ont été adressées aux modérateurs des réseaux sociaux.

Source : www.gendarmerie.interieur.gouv.fr

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