La tournée du député Christian Assaf à la rencontre des gendarmes de St-Georges-d’Orques
Le député Christian Assaf a visité plusieurs brigades dont celle de Saint-Georges (AB)
Christian Assaf a fait une halte à la brigade de Saint-Georges dans sa tournée de la Saint-Sylvestre .
En ce dernier jour le l’année, Christian Assaf, député, a fait la tournée des brigades de gendarmerie de sa circonscription pour saluer le travail des gendarmes avant la nuit sensible de la Saint Sylvestre et évoquer avec eux les problèmes du terrain.
Le député, membre de la commission des lois à l’Assemblée nationale, a fait étape à Saint-Georges-d’Orques où il a été accueilli par le commandant de la brigade, le capitaine Jacques Fanjaud. Celui-ci lui a présenté sa brigade qui couvre sept communes (Juvignac, Saint-Georges, Pignan, Lavérune, Murviel, Montarnaud et Saint-Paul-et-Valmalle) soit 30 000 habitants pour un effectif de 26 gendarmes dont 15 OPJ et 5 femmes. La brigade recense en moyenne 1500 crimes et délits par an dont 40% à Juvignac, 20% à Pignan et 15% à Saint-Georges, en baisse sensible sur ces deux dernières années a souligné le Capitaine.. Les cambriolages dans la journée et les vols liés aux voitures constituent les délits les plus fréquents.
Le député et le capitaine ont évoqué les questions sur la relation avec les élus « plutôt bonne », la mutualisation des polices municipales au niveau d’un territoire . Elle « devrait améliorer l’efficacité du dispositif de sécurité par des effectifs plus nombreux, là ou la situation le commande, des effectifs couplés avec ceux de la gendarmerie ». Cette mutualisation devrait aussi offrir « une plus grand cohérence sachant les disparités actuelles entre les communes en moyens et organisation de sécurité et les difficultés liées aux compétences limitées aux frontières de la commune ». Il fut aussi débattu des relations avec la justice au sujet des « transférements de détenus au préjudice de la mission de sécurité sur le terrain et du suivi des délinquants mineurs récidivistes »
Christian Assaf a conclu le débat en estimant que « la sécurité de proximité ne devrait pas être l’affaire d e l’État ».