La préfecture de police de Paris et la gendarmerie des transports aériens d’Orly expérimentent le BMW iX5 Hydrogen
À la demande du ministère de l’Intérieur, la préfecture de police de Paris et la gendarmerie des transports aériens d’Orly testent l’hydrogène pendant un mois, avec deux BMW iX5 Hydrogen.
par Intissar El Hajj Mohamed
23 novembre 2023
BMW l’a annoncé le 22 novembre 2023 : BMW met à disposition de la préfecture de police de Paris et de la gendarmerie des transports aériens d’Orly deux iX5 Hydrogen. Ces SUV font l’objet d’un essai d’un mois en conditions réelles. Soit une expérimentation « à la demande du ministère de l’Intérieur », précise le communiqué. Le but : « Confronter les iX5 Hydrogen aux besoins de ces forces de l’ordre qui doivent faire face à des conditions d’utilisation parfois extrêmes », justifie BMW.
Rappelons que le BMW iX5 Hydrogen n’est pas encore disponible sur le marché. En effet, BMW n’en a produit pour l’instant qu’une flotte dite « pilote », de moins de cent unités, lancée début 2023. Une flotte qui « continue d’être utilisée à l’échelle internationale dans toutes les conditions climatiques ». Et ce « à des fins de démonstration et d’essai », insiste le constructeur. Toujours selon BMW, une fois les tests terminés, une éventuelle commercialisation interviendrait « dans la seconde moitié de la décennie ».
BMW iX5 Hydrogen : retours positifs chez les institutionnels
Auprès de la gendarmerie et de la police françaises, l’essai du BMW iX5 Hydrogen semble satisfaisant. « L’expérimentation a été particulièrement appréciée par les militaires de la BGTA Paris-Orly », indique le lieutenant William Poulard, cité dans le communiqué. La BGTA Paris-Orly a utilisé le véhicule dans l’enceinte de l’aéroport. Toujours d’après le lieutenant, la BGTA Paris-Orly compte déjà des véhicules électriques et hybrides dans son parc. « Ces essais du BMW iX5 Hydrogen ont été remarqués et appréciés par l’ensemble des acteurs aéroportuaires », confirme pour sa part le général de brigade Philippe Mirabaud, commandant de la gendarmerie des transports aériens.
Du côté de la préfecture de Paris, son sous-directeur chargé de l’équipement et de la logistique au sein de la direction de l’innovation, Edmond Lanoire, renchérit. Il souligne l’intérêt de l’hydrogène pour les longues distances. « L’intérêt principal pour les directions opérationnelles qui ne disposent pas de bornes électriques en quantités suffisantes est de pouvoir refaire le plein très rapidement et de fait avoir un taux de disponibilité du véhicule proche de 100 % », argumente Edmond Lanoire. Non sans nuancer sur la nécessité de développer les stations hydrogène, notamment celles affichant 700 bars de pression.