La page Facebook des gendarmes du Rhône disparaît subitement : un acte de sabotage ?
Les pages Facebook et Instagram des gendarmes du Rhône a été désactivée depuis quelques jours. Nous apprenons ce mercredi 22 mai que la page aurait été ciblée par des hackeurs.
Par Anthony Soudani
Publié le 22 mai 2024 à 16h13 ; mis à jour le 22 mai 2024 à 16h20
Les pages Facebook et Instagram des gendarmes du Rhône sont inaccessibles depuis plusieurs jours. La rédaction d’actu Lyon apprend ce mercredi 22 mai 2024 que les pages auraient été ciblées par des hackeurs.
« Des hackeurs ont attaqué nos pages Facebook et Instagram »
D’après les informations du service communication de la gendarmerie du Rhône, « des hackeurs ont attaqué les pages Facebook et Instagram en signalant une ou plusieurs publications ».
Les deux pages des gendarmes du Rhône, gérées par Meta, ont donc été suspendues, voire supprimées. Celle sur Facebook était particulièrement suivie.
Les militaires auraient-ils cliqué sur des liens malveillants ? En effet, de nombreux spams sont actuellement envoyés sur les messageries des pages Facebook. Sur celle d’actu Lyon, voici le type de messages que nous avons encore reçu ce mercredi :
« Votre page Facebook va être supprimé définitivement à cause d’une publication qui viole nos droits de marque. Nous avons pris cette décision après un examen attentif et conformément à nos politiques de protection de la propriété intellectuelle. »
Des messages qui menacent de supprimer les pages Facebook
Le profil qui nous alerte, « Petr Jínek », ajoute : « Si vous pensez qu’il s’agit d’un malentendu, nous vous demandons de déposer une plainte pour restaurer votre page avant qu’elle ne soit supprimée de Facebook. » Un lien est mis dans la publication. Il ne faut bien évidemment pas cliquer dessus.
Si le message semble fiable, il n’en est rien. « Si vous ne confirmez pas, notre système bloquera automatiquement votre compte et vous ne pourrez plus l’utiliser. Merci de nous aider à améliorer nos services », est-il glissé à la fin pour inciter l’utilisateur Facebook à cliquer sur le lien malveillant.