La Gendarmerie met un visage sur le squelette de Faa’a
Ce squelette pourrait être les restes d’un individu « de forte corpulence » dont la disparition remonterait à février ou mars 2013.
Des lambeaux de vêtements et notamment un short trouvés en présence de ces restes humains ont laissé supposer que l’individu aurait pu être un homme de forte corpulence. Une paire de savates avait également été trouvée, à proximité des ossements.
Les ossements avaient été découverts sous de la broussaille dans la matinée du 28 mai 2013, par un ouvrier qui s’était isolé pour aller uriner, au pied de la falaise qui soutient la RDO.
Les enquêteurs avaient tôt pu constater qu’il ne s’agissait pas d’une sépulture : les ossements n’ayant pas été découverts enterrés. Les premières hypothèses de la gendarmerie avaient orienté les recherches vers un individu qui aurait pu chuter du haut de la falaise, à la suite d’un accident ou d’un suicide. Cette personne se serait réceptionnée au pied de la falaise d’une cinquantaine de mètres, sur un piquet métallique, au niveau du sacrum.
L’intégralité du squelette avait été reconstituée peu après sa découverte, puis les ossements examinés par un médecin légiste de l’hôpital du Taaone, avant d’être transmis à L’Institut de recherches criminelles de la Gendarmerie Nationale en métropole.
Lundi 1er septembre prochain, le procureur de la République présentera les résultats obtenus grâce à la reconstitution faciale réalisée par l’IRCGN et devrait annoncer la diffusion d’un nouvel appel à témoins.
Rendez-vous sur notre site et notre édition papier du 2 septembre pour savoir ce que révèle l’enquête…