La gendarmerie dispose d’une nouvelle « arme » depuis novembre 2012 : le PI2G, peloton …
Source: http://www.bienpublic.com Le 28 décembre 2012.
Un peloton d’intervention interrégional de la gendarmerie (PI2G), qui se place dans la chaîne d’intervention juste en dessous du GIGN, s’installera à partir de la semaine prochaine au quartrier Deflandre, siège de la région de gendarmerie de Bourgogne, à Dijon.
Cette unité comprendra 25 à 30 hommes. Elle est la troisième de ce type après les PI2G de Toulouse et d’Orange à être créée en France.
Les gendarmes qui composent le PI2G de Dijon ont été sélectionnés et formés pendant huit semaines par le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN).
Les missions du PI2G de Dijon, qui aura comme zone d’intervention la Bourgogne, la Franche-Comté, l’Alsace, la Lorraine et Champagne Ardennes, mais dispose également d’une compétence nationale, sont de répondre à des situations à hauts risques : forcené, prise d’otage familiale, escorte de détenu particulièrement dangereux, arrestations délicates, protection de personnalités sensibles. Les gendarmes installés à Dijon pourront également préparer une intervention du GIGN en cas de situation nécessitant une expertise et des équipements particuliers.
Ils ont reçu vendredi matin dans le camp de Beynes, dans les Yvelines en présence du général Thierry Orosco, commandant le GIGN, leurs diplômes et leurs écussons.
Le PI2G, qui n’a pas encore tous ses équipements et tous ses personnels, s’installera progressivement en septembre et octobre, et devrait être opérationnel le 1er novembre
Peloton d’intervention de deuxième génération
Groupe d’intervention de deuxième génération | |
Période | Entré en service : 2004(Toulouse); 2007(Orange), Dijon (2012) |
---|---|
Pays | France |
Branche | Gendarmerie nationale |
Type | Intervention |
Effectif | 32 personnes |
Fait partie de | Gendarmerie Nationale |
Composée de | Gendarmerie mobile |
Équipement | Voir ci-dessous |
Le premier PI2G a été créé à Toulouse. Trente militaires du peloton d’intervention des escadrons 31/2 et 32/2 ont reçu une formation d’avril à juin 2004, dont 6 formés comme médiateurs. Le groupe est entré en service le 13 septembre 2004. Il est doté de 32 membres comme celui de Orange.Historique
Un second PI2G comportant 32 éléments a été créé en juin 2007 à Orange et est entré en service le 7 janvier 2008. Durant les mois de janvier et février 2008, il est intervenu en moyenne deux fois par semaine 3. Depuis un troisième PI2G a été crée à Dijon
Il est a priori prévu de créer un dernier PI2G dans la moitié nord-est, dans des villes où ne sont pas déjà basés des GIPN, afin de ne pas faire doublon et assurer ainsi un « maillage » territorial.
Actuellement il y a trois PI2G en service pour faire un « maillage » Nord;Sud;Est;Ouest
Les PI2G est une force intermédiaire entre le PI (peloton d’intervention) et le GIGN ce qui permet de soulager le GIGN dans des situations de crise qui ne nécessitent pas l’envoi de l’élite. Mais le PI2G est aussi là pour soutenir le GIGN dans certaines missions.
Recrutement et formation
Si le PI2G de Toulouse a été formé initialement avec des gendarmes mobiles provenant des PI des escadrons toulousains, depuis la création du PI2G d’Orange le recrutement et la formation des futurs gendarmes se font à l’échelon national. La formation de base dure huit semaines et est assurée par le GIGN.
La gendarmerie s’oriente donc doucement vers le même mode de fonctionnement que la police nationale avec les RAID / GIPN, à savoir :
- une sélection commune, les meilleurs éléments étant affectés au GIGN.
- matériels, armement et techniques d’interventions homogènes pour des interventions « basiques » en métropole (forcenés, arrestations).
- mais formation plus longue et capacités plus élevées au sein du GIGN qui reste l’unité d’intervention d’élite dans le cadre de missions Piratair, Piratmer, Piratome et Piratext (nécessitant l’emploi d’explosifs, tireurs longue distance, chuteurs opérationnels, plongeurs, connaissances jungle – désert – montagne).
Missions
Le PI2G remplit cinq missions :
- Intervenir lorsque les moyens dépassent ceux à disposition du Peloton d’Intervention
- Appuyer le GIGN dans ses missions
- Intervenir sur les sites nucléaires ou classés selon la Directive Seveso.
- Missions de protection rapprochée (en civil).
- Transferts / escortes de DPS.
Les PI2G peuvent intervenir si besoin hors de leurs zone d’affectation initiale.
Armement et matériels
- Pistolets: le SIG 2022 en dotation des forces de l’ordre; des Glocks 26 pour la protection rapprochée
- Fusils à pompe calibre 12
- Pistolets mitrailleurs : HK UMP en 9mm
- Fusils d’assaut: le FAMAS devrait être remplacé assez rapidement par le HK G36, utilisé par tous les autres groupes d’intervention et pouvant être doté de lance-grenades
- Fusils de précision: Le Tikka Tactical T3, qui lui aussi devrait être complété par d’autres matériels5
Les gendarmes des PI2G disposent aussi d’armement non létal, tels tonfa, Gourdin, bombes et Gaz lacrymogène, et Pistolet à impulsion électrique. Les équipements de protection individuels et d’effraction sont globalement les mêmes que ceux utilisés par le GIGN. En revanche, les PI2G ne sont pas habilités à l’emploi d’explosifs. Les membres du PI2G possèdent un équipement qui pèse plus de 25 kg sans compter les armes. Un entrainement de musculation quotidien est nécessaire pour pouvoir porter une telle charge.
Source: http://fr.wikipedia.org