La brigade fluviale de gendarmerie de Douai dans le marais audomarois
La brigade fluviale de Douai était dans le marais, le 2 décembre, pour verbaliser les contrevenants. L’occasion d’évoquer deux sujets d’importance : la vitesse et les constructions illégales dans le marais.
Par Pierre Ponseel (correspondant local de presse)
Publié: 7 Décembre 2022 à 14h39
Vendredi 2 décembre, trois embarcations de la brigade fluviale de gendarmerie de Douai étaient dans le marais audomarois. Luc Barbier, chargé de mission au parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale, était à la barre du bateau pour parler des problématiques du marais audomarois.
Premier souci : la vitesse des bateaux. Elle est limitée à 6 km à l’heure sur les canaux, parce qu’au-delà, la vitesse peut entraîner la destruction des berges. La brigade fluviale était là pour verbaliser les contrevenants, peu nombreux en ce début décembre. L’opération se répétera aux beaux jours. Le procureur, Medhi Benbouzid, a précisé que les radars routiers n’étaient peut-être pas adaptés aux bateaux et qu’il faudrait utiliser des radars maritimes, comme sur la côte. Luc Barbier a précisé qu’entre 120 000 et 150 000 passagers embarquent chaque année dans le marais, d’où l’importance des contrôles pour éviter les dégradations.
« Le signalement doit être fait »
Deuxième problématique abordée : celle des constructions illégales dans le marais. Le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI) précise que l’on peut améliorer l’existant mais pas construire du neuf. Le procureur veut faire appliquer une politique pénale du marais. « Le signalement des contrevenants doit être fait, les maires doivent faire le nécessaire. Si les contrevenants sont condamnés, ils auront l’obligation de remise en état sinon nous ferons appel », précise-t-il.