Justice. Violence à coups de crosse de pistolet : un an de prison ferme
Cette histoire se déroule en deux temps. Le 7 août d’abord, l’homme de 26 ans est arrêté à Sablé par les gendarmes au volant de sa Twingo, pour défaut de ceinture de sécurité.
Il les insulte et menace un des gendarmes. « Si je te croise avec ta famille, je te fais la peau », lui dit-il (il s’excusera à l’audience). Il usurpe également l’identité de son frère et repart, mais une plainte est déposée par un gendarme et l’homme est recherché.
Deuxième étape, le 11 août, vers 6 heures du matin. Il se rend à la boulangerie de Sablé pour acheter une canette, sort du magasin et trois hommes alcoolisés l’abordent.
« Ils voulaient parler mais ont commencé à me bousculer », raconte t-il. Le prévenu retourne à son véhicule, prendre un pistolet à grenaille et braque les trois hommes.« Je voulais leur faire peur. Ils ont volé ma sacoche et ont essayé de prendre mon arme », poursuit le jeune homme. Il frappe deux d’entre eux avec la crosse de son arme. Résultat : cinq jours d’incapacité de travail pour l’un, dix jours pour l’autre. À l’arrivée des gendarmes, il prend la fuite.
« Quand on se sent agressé, on rentre chez soi ou on va porter plainte, mais on ne braque pas une arme », explique le procureur Julie Bernier. L’homme est condamné à 2 ans d’emprisonnement dont 1 an avec sursis et une mise à l’épreuve de 2 ans, obligation de travailler et de se soigner et l’interdiction de posséder une arme.
Il prend un mois de prison supplémentaire pour l’usurpation d’identité et doit payer un euro symbolique au gendarme.
