Ils ont veillé sur la nuit de la Saint-Sylvestre
Grâce à la mobilisation des services de l’État, la nuit du Nouvel An a été particulièrement calme. Le préfet, Henri d’Abzac, a rendu visite à ceux qui veillent sur notre sécurité.
Le passage à la nouvelle année s’est déroulé sans anicroches dans le département. La vigilance des secours et forces de l’ordre a donc porté ses fruits. Il est vrai que face aux risques de débordements et d’accidents, la mobilisation des services de l’État a été forte durant cette nuit de la Saint-Sylvestre. En signe de soutien, Henri d’Abzac, préfet des Hautes-Pyrénées, a rendu visite, mardi soir, à Tarbes, aux gendarmes, aux policiers et au Samu.
Vers 19 heures, le représentant de l’État s’est déplacé au centre hospitalier où il a rencontré les personnels de la régulation des urgences. «C’est vous qui assurez les gardes nuit ?», vient-il s’enquérir.Le médecin régulateur s’attend à des «alcoolisations excessives».Puis, il note avec satisfaction qu’il y a moins d’accidents qu’il y a dix ans. Au commissariat, le préfet est accueilli par Laurent Coindreau, directeur départemental de la sécurité publique. Rencontre avec l’agent d’accueil et le chef de poste. L’intervention de la BAC a été décalée à minuit. On apprend, en début de soirée, que deux équipages interviennent à Laubadère, à cause d’un gymkhana, boulevard Garigliano. Puis, visite du centre d’information et de commandement où sont reçus les appels du 17. Un policier a l’œil rivé sur les écrans. Même vigilance à la gendarmerie où le colonel Deprecq, commandant du Groupement de gendarmerie des Hautes-Pyrénées, annonce «vouloir créer de l’insécurité pour le délinquant». Dans la salle du CORG (Centre d’opération et de renseignements de la gendarmerie), le capitaine Maleig, les gendarmes Colin et David assurent la permanence de nuit. 19 patrouilles sont programmées. Des gendarmes mobiles renforcent le dispositif et les contrôles seront particulièrement nombreux. L’année 2014 a pu ainsi débuter dans la sérénité.