Il se rend à la gendarmerie avec la tête et le pénis de son ami…
- Camille
- 17/01/2025
- 21:00
Le procès d’un homme accusé d’assassinat avec actes de torture s’est ouvert devant la cour d’assises du Var, à Draguignan. L’accusé est jugé pour avoir tué son ami sous l’influence de la drogue en janvier 2022, un acte d’une extrême violence qui a marqué la région.
Le 7 janvier 2022, l’homme s’était présenté à la gendarmerie, portant dans un sac la tête et le pénis tranchés de la victime. Lors de son audition, il a expliqué :
« Quand je l’ai tué, j’étais drogué, je ne voyais pas mon ami, je voyais le visage d’une autre personne qui essayait de me tuer, j’avais peur. »
L’enquête a révélé que la victime avait subi 61 blessures, entraînant son décès en quelques secondes.
Originaire de Fréjus, l’accusé est tombé dans la toxicomanie très jeune. Aujourd’hui âgé de 41 ans, il est marié et père de deux enfants. Son casier judiciaire est lourd, avec 21 condamnations à son actif.
L’avocat de la défense a mis en avant les circonstances atténuantes, soulignant le manque d’éducation et la dépendance de son client : « Il n’a pas de formation, ne sait ni lire ni écrire, et s’est rapidement drogué, ce qui a altéré sa personnalité.
Il y a forcément une atténuation de sa responsabilité par rapport à quelqu’un de ‘normal’. »
L’accusé risque jusqu’à 30 ans de prison, voire la réclusion criminelle à perpétuité, selon l’évaluation de sa responsabilité dans cet acte. Le verdict est attendu dans les prochains jours rapporte Midi Libre.