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Vendée : il prend la voiture de son père, met en danger les gendarmes et s’enfuit

Jeudi 12 octobre, un homme était jugé pour conduite dangereuse avec vitesse excessive et mise en danger d’autrui. Il a été condamné. 

Les gendarmes enquêtent depuis mardi pour tenter d'identifier l'auteur du meurtre commis à Guingamp (Côtes-d'Armor - Bretagne)
Un homme âgé de 21 ans était jugé en audience correctionnelle pour avoir mis en danger les gendarmes à Saint-Hilaire-de-Riez (Vendée).  ©Photo illustration L’Echo de l’Argoat

Publié le 16 Oct 23 à 19:00

Jeudi 12 octobre, un jeune homme âgé de 21 ans était jugé en audience correctionnelle. Il était accusé d’avoir pris la voiture de son père sans permis. Il aurait aussi mis en danger les gendarmes avec une conduite dangereuse. 

Le prévenu se défend d’avoir pris le volant du véhicule appartenant à son père. Nous sommes à Saint-Hilaire-de-Riez (Vendée) en milieu de matinée du 10 novembre 2022. Une patrouille de gendarmerie croise la voiture avec trois personnes à bord.

La conduite est « très rapide avec circulation sur la partie gauche de la chaussée », le véhicule de gendarmerie doit en urgence se serrer sur sa droite pour éviter une collision. les forces de l’ordre ont le temps de relever l’immatriculation du véhicule. Gyrophare, deux-tons ils arrivent à le suivre quelques kilomètres. Par mesure de sécurité et de prudence, la course-poursuite est abandonnée.

Au cours de l’après-midi la voiture est repérée sur le parking d’une société basée au Fenouiller. Trois personnes sont à bord, elles tentent de se sauver à pied. Elles sont finalement interpellées.

Grâce au visionnage d’une vidéo privée lors des premiers faits, « pas de doute ce sont bien les trois personnes qui étaient à bord de la voiture fuyarde », révèle le rapport de gendarmerie. Par contre il s’avère, après interrogation du fichier gendarmerie sur l’immatriculation, le véhicule n’appartient pas au conducteur supposé, mais à son père.

Relaxe pour la conduite sans permis

Selon les éléments de l’enquête, le conducteur serait le fils du propriétaire, sous le coup d’une suspension administrative de son permis de conduire. Le jeune homme nie, « je n’étais pas au volant ». Le procureur de la République Eric Bret questionne, « alors qui conduisait ? ». « Un autre », répond le prévenu. « Qui ? Pourquoi ne pas répondre ». « Je ne veux pas balancer ». 

Le président Yannick Le Goater prend acte, « vous n’avez pas répondu aux gendarmes, vous persistez ». Pourtant la vidéo semble claire, « le conducteur vous ressemble »…

Même sentiment du procureur à l’adresse du tribunal, « c’est lui qui conduisait. Et même s’il n’y a eu ni dégâts matériels ni physiques ces faits sont extrêmement graves ». 125 jours-amende à 10 euros sont requis.

Pour la défense, Me Vincent Raynaud, « retenir la conduite sans permis n’a pas de signification ». Quant à la mise en danger d’autrui, « nous sommes en rase campagne, en dehors de toute habitation ». Sur les gendarmes, « ils ne se sont pas portés partie civile ». En clair l’avocat réfute la mise en danger d’autrui. Le relaxe est plaidée.

Dans son délibéré le tribunal accède à la demande de relaxe pour la conduite sans permis. Par contre le jeune homme écope de quatre mois de prison avec sursis et à une amende de 1 000 euros pour le reste des préventions.

Source : actu.fr

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