Il escalade les grilles de la brigade de gendarmerie et… fume des joints
Lundi, à Bethoncourt, un jeune habitant de Grand-Charmont a escaladé les grilles de la brigade de gendarmerie. Il voulait s’enquérir du sort de son papa qui était placé en garde à vue. À son tour conduit en cellule, le Doubien s’est relaxé en fumant des joints qu’il était parvenu à cacher, lors de la fouille, aux militaires.
A.L.
Aujourd’hui à 19:30
Lundi, à Bethoncourt, les gendarmes entraperçoivent une silhouette qui escalade les grilles de la brigade. Ils reconnaissent un habitant de Grand-Charmont dont le casier est lesté de condamnations pour des violences et des outrages. Se sentant repéré, le Doubien de 28 ans fait volte-face et s’enfuit.
La raison de son intrusion ? Il souhaitait s’enquérir du sort de son père alors placé en garde à vue car soupçonné de violences intrafamiliales (VIF). « Le père allait être présenté aux magistrats (N.D.L.R. : un acte de la procédure qui n’est pas public). Par mesure de sécurité, craignant une nouvelle intrusion du fils, cette fois-ci au tribunal, j’ai demandé un renfort policier en surveillance », souligne Jérémy Lhadi, substitut du procureur. Rien à signaler devant la cité judiciaire. Le Charmontais ne montre pas le bout de son nez.
Père jugé, garde à vue prolongée pour le fils
Convoqué par les militaires pour s’expliquer sur sa venue ‘’intempestive’’ à la brigade, l’homme s’y présente poliment en cours de soirée. Comme le paternel, le Doubien est conduit en cellule. Le lendemain matin, soit ce mardi, les gendarmes ne sont pas réveillés par la bonne odeur des croissants mais par des effluves de cannabis qui proviennent de la geôle où a été enfermé le suspect. Ils ouvrent la porte, procèdent à la fouille du mis en cause et découvrent deux joints de cannabis ainsi qu’un briquet que le Charmontais était parvenu à leur cacher. La garde à vue du Doubien a été prolongée au moment où son père était jugé à quelques encâblures de là.
