FEUILLETON. À la découverte du quotidien des gendarmes de la Haute-Saône
On entend parfois que les gendarmes ne sont que sur le bord des routes pour verbaliser. Et pourtant, la gendarmerie, c’est une multitude de métiers au service de la population. En Haute-Saône, 400 militaires sont sur le terrain.
Publié le 11/03/2021 à 06h02
Haute-Saône Vesoul Lure Luxeuil les Bains Gray
La gendarmerie est l’une des plus vieilles institutions françaises. Son histoire remonte au Moyen-âge, et c’est en 1791, plus précisément le 16 février que l’Assemblée nationale lui donne le nom de « Gendarmerie nationale » à la place de « Maréchaussée ». L’Assemblée justifie ce changement par un lien trop fort avec l’Ancien Régime qui desservait l’institution. Chaque 16 février, la gendarmerie fête cette date par une cérémonie d’hommage aux militaires morts dans l’accomplissement de leur devoir.
Une histoire forte qui se perpétue, avec une gendarmerie qui compte aujourd’hui, plus de 100.000 personnels civils et militaires en France.
Episode 1 – Début de semaine au Groupement de Gendarmerie de la Haute-Saône
C’est la tour de contrôle de la gendarmerie dans un département, le commandement de toute la Haute-Saône est assuré depuis ici. Sur le terrain dépendant directement du groupement, il y a les compagnies, elles sont deux dans le département, Lure et Vesoul. Et pour terminer, les brigades territoriales qui dépendent des compagnies. Dans cet épisode, nous allons commencer le début de semaine au Groupement de Gendarmerie. Tout commence par une réunion entre officiers pour faire le point sur les dernières heures qui viennent de s’écouler.
En immersion avec les gendarmes de Haute-Saône 1/4
Episode 2 – du PSIG au centre d’appel, un même uniforme mais plusieurs métiers
La gendarmerie est une vieille dame qui a bien vieilli. Souhaitant être au plus proche des réalités du terrain et de l’évolution de la société, l’institution a développé certains métiers. Depuis 1978, les P.S.I.G. (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) viennent prêter main forte dans les compagnies. C’est le bras armé de la gendarmerie au niveau des compagnies dans les départements. Dans cet épisode, nous allons à la rencontre du P.S.I.G. de Vesoul et continuons la découverte avec Mélanie, maître-chien. Pour terminer, nous poussons les portes du centre d’opérations et de renseignement de la gendarmerie, là où sont reçus tous les appels du 17.
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Episode 3 – un maillage important sur le territoire
Dans chaque compagnie, il y a des communautés de brigades et les brigades territoriales autonomes qui assurent le maillage sur le territoire. Une proximité avec la population pour assurer la sécurité de chacun. Nous voici à Luxeuil-les-Bains à la rencontre du Lieutenant Cédric Muller, il a sous ses ordres 30 militaires. Un passage sur le terrain pour un retour au Groupement de Gendarmerie à Vesoul pour découvrir la salle du Centre Opérationnel et de Renseignements de la Gendarmerie, c’est ici qu’aboutisse tous les appels du 17. Les gendarmes reçoivent pratiquement 72.000 appels par an en Haute-Saône. Et un appel sur six nécessite une intervention.
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Episode 4 – anticiper pour mieux protéger
La police judiciaire est l’une des missions de la gendarmerie. Elle doit rechercher et interpeller les auteurs d’infractions à la loi pénale. Pour cela, les T.I.C. (Technicien en identification criminelle) interviennent sur les scènes de crime pour trouver les moindres indices. Ils sont basés à Vesoul et peuvent être mobilisés par les enquêteurs dans les brigades. Une aide non-négligeable avec un savoir-faire reconnu. Dans ce domaine, un autre service apporte sa contribution, il s’agit de la lutte contre la cybercriminalité, et même en Haute-Saône, dans un département rural, la gendarmerie déploie ses experts.
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Un feuilleton signé Frédéric Buridant, Antoine Laroche et Pierre Mayayo, et Jean-Pascal Maujard
Frédéric Buridant