Feu vert pour construire la gendarmerie
De gauche à droite : le maire de Migennes François Meyroune, le colonel Olivier Le Bianic, commandant du groupement de gendarmerie de l’Yonne, et le chef d’escadron David Neto, commandant de la compagnie de Sens (dont dépend Migennes).Le projet migennois fait partie des 45 retenus en 2013 au niveau national. Ce sera le seul de l’Yonne : celui qui concernait Saint-Florentin a été refusé.
L’accord vient de tomber : Migennes aura bel et bien sa gendarmerie flambant neuve. La direction nationale de la gendarmerie a donné son feu vert au projet de construction de nouveaux locaux.
« Notre municipalité mettra à disposition un terrain de 15.000 m2, explique le maire François Meyroune. Le conseil délibérera pour céder ce terrain à un promoteur de l’Aube spécialisé dans ce type de construction. Il réalisera le projet et louera les locaux à la gendarmerie. » Un mode de fonctionnement classique.
Locaux de service et des logements
Le terrain se situe sur les hauteurs de Migennes, non loin du centre commercial des Latteux et du nouveau lotissement qui vient de sortir de terre. L’accès au site sera possible par les rues Pompidou et Brassens.
L’objectif est d’y abriter les locaux de service, mais aussi le personnel de la gendarmerie et leurs familles. Aujourd’hui, les gendarmes ne peuvent être logés dans la gendarmerie, trop petite : ils habitent dans le parc privé, à Migennes et dans les communes des environs.
« On a choisi, avec la Ville de Migennes, un terrain proche du centre-ville, sur un point haut, où on pourra se projeter très vite avec la future déviation », indique le colonel Olivier Le Bianic, commandant du groupement de gendarmerie de l’Yonne. « L’objectif est de gagner en confort et en réactivité. Le centre Yonne est pour nous une zone où on doit être vigilants, sur laquelle le dispositif gendarmerie doit être cohérent et fort. »
La brigade territoriale autonome de Migennes compte 28 hommes.
Les parties tablent sur 18 mois pour obtenir la validation du projet complet, puis un an pour la construction.
Les locaux qui abritent aujourd’hui la gendarmerie resteront la propriété du conseil général : ils accueilleront, à l’avenir, la Brigade de prévention de la délinquance juvénile de l’Yonne (BPDJ), actuellement installée dans le parc privé, sur l’avenue Jean-Jaurès.
Les locaux actuels avaient été inaugurés en 1998 et étaient conçus pour abriter seulement six gendarmes. Car jusqu’en 2004, Migennes se trouvait en zone police.
Sabrina Huard.
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