Fait-divers à Huelgoat. Cocktail molotov contre la gendarmerie
Dans la nuit de jeudi à vendredi, la gendarmerie d’Huelgoat a été attaquée au cocktail molotov. Un tag laisse supposer une revendication politique.
L’attaque, dans la nuit de jeudi à vendredi, n’a pas fait ni blessé, ni dégâts majeurs.
Le jet de cocktail molotov a frôlé une fenêtre au deuxième étage, laissant une grande trace sur la facade de la gendarmerie d’Huelgoat.
L’Armée révolutionnaire bretonne (ARB) semble être à l’origine de cet acte si l’on en croit le tag noir inscrit sur le portail du bâtiment. Les gendarmes présents sur place sont à présent à la recherche d’indices.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, deux gendarmeries, à Huelgoat (29) et Uzel (22), ont été la cible de cocktails Molotov.
À Huelgoat, l’attaque, découverte à l’ouverture des bureaux, n’a pas fait de blessé ni provoqué de dégâts à l’intérieur du bâtiment mais elle a laissé des traces sur le haut de la façade.
Ce sont les locaux administratifs, vides la nuit, qui ont été visés par deux cocktails Molotov, vraisemblablement jetés depuis l’extérieur de la caserne.
« Les logements qui se trouvent à l’arrière du bâtiment administratif n’ont pas été touchés », confirme le commandant Martin, qui dirige la compagnie de gendarmerie de Châteaulin et qui parle d’un acte « très grave ».
Par ailleurs, une inscription ARB (Armée révolutionnaire bretonne) a été taguée sur le portail extérieur. Mais les enquêteurs restent prudents. « L’enquête est en cours. Pour l’heure, toutes les hypothèses sont envisagées. Aucune n’est privilégiée », indique le parquet de Brest.
Les techniciens en identification criminelle se sont rendus sur place aujourd’hui pour relever des indices.
Dégâts mineurs à Uzel
De même, à Uzel, les engins incendiaires n’ont pas fait de blessé et n’ont entraîné, selon le colonel Philippe Leclerq, commandant le groupement des Côtes-d’Armor, « que des dégâts extrêmement mineurs ». Là aussi, le sigle de l’ARB a été tagué sur le muret d’enceinte de l’unité de gendarmerie.
Pour le colonel Leclerq, cet incident est « la traduction préoccupante d’une dérive radicale dans l’expression de certaines revendications ».
La police judiciaire de Rennes a été chargée de l’enquête.