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Le - Disparition du petit Emile : quels sont les moyens mis en place pour retrouver l’enfant

Disparition du petit Emile : quels sont les moyens mis en place pour retrouver l’enfant de deux ans et demi disparu au Vernet ?

Publié le 10/07/2023 à 12h12

Écrit par Adrien Rakotoarivelo

Le petit Emile a disparu le samedi 8 juillet de la maison de ses grands parents dans le village du Vernet, un hameau des Alpes-de-Haute-Provence.
Le petit Emile a disparu le samedi 8 juillet de la maison de ses grands parents dans le village du Vernet, un hameau des Alpes-de-Haute-Provence. • © STEPHANE DUCLET / MAXPPP

Un important dispositif de recherches, avec des chiens, des drones et des hélicoptères, est activé pour retrouver le petit garçon disparu depuis plus de 36 heures. De nombreux volontaires se sont aussi mobilisés.

Une course contre la montre. Les recherches ont repris ce lundi 10 juillet pour retrouver le jeune Emile, âgé de deux ans et demi, sur la commune du Vernet,  dans les Alpes-de-Haute-Provence. L’enfant a échappé à la vigilance de ses grands-parents, samedi 8 juillet peu après 17H00 dans le hameau du Haut-Vernet. Pour tenter de le localiser, “les recherches ont été intensifiées”, selon François Balique, le maire du Vernet. Le temps presse, l’enfant, s’il s’est perdu, aurait déjà passé deux nuits et une journée seul, sans boire ni manger, dans des conditions de chaleur difficile, le département passant en vigilance pour canicule lundi.

Des équipes cynophiles 

La gendarmerie a mobilisé dès 6H00 ce lundi 10 juillet, un chien Saint-Hubert, une race avec un odorat très développé, utilisée par plusieurs polices européennes. Ce type d’animal a déjà permis de retrouver des personnes disparues, par exemple en janvier dernier en Haute-Savoie.

Dès samedi, les forces de l’ordre ont fait appel à dix équipes cynophiles pour retracer le chemin que l’enfant a pris. Mais la montagne est un environnement difficile pour les chiens, dont l’odorat peut être perturbé par des “éléments parasitants” tempère Rémy Avon, le procureur de la république de Digne-les-Bains.

Des hélicoptères et des drones

Pour cette nouvelle journée de recherches, un hélicoptère des gendarmes survole le périmètre défini. Dans la soirée de samedi, deux hélicoptères, dont un équipé de caméras thermiques et plusieurs drones capables de repérer les signatures de chaleur ont déjà été engagés pour retrouver Emile. Ces instruments doivent permettre de mieux explorer la zone de recherche, malgré le relief et la végétation parfois dense.

Une soixantaine de gendarmes

Une soixantaine de militaires de plusieurs départements ont repris les recherches, plus de 36 heures après la disparition de l’enfant de deux ans. Parmi eux des renforts spécialistes du secours en haute montagne et plusieurs membres du peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie (PSIG).

Le périmètre de cinq kilomètres autour de la maison des grands-parents a aussi été “étendu”, explique le maire du Vernet, village de 125 habitants, situé à 1.200 mètres d’altitude, dans le massif des Trois Evêchés. Toutes les maisons du village ont également été inspectées avec l’accord des habitants.

Des volontaires en battue

PLus de 300 volontaires se relaient pour retrouver Emile aux abords du hameau du Haut-Vernet. Ils étaient près de 100 samedi, et 200 dimanche. Ce lundi 10 juillet, la fédération départementale des chasseurs a demandé aux chasseurs de se mobiliser pour retrouver le petit garçon. Une aide qui vient s’ajouter à la présence des nombreux volonatres. 

Une enquête en cours 

« Il n’y a pas de nouveaux éléments, l’enquête se poursuit », a dit lundi matin le procureur de la République de Dignes-les-Bains, Rémy Avon, qui a lancé un appel à témoins dimanche soir. Une photo de l’enfant de l’enfant a été diffusée  avec sa description : blond aux yeux marrons, haut de 90 cm, portant un haut jaune, un short blanc et des chaussures de randonnée. La ligne téléphonique a reçu une cinquantaine d’appels, en cours d’analyse d’après le préfet des Alpes-de-Haute-Provence Marc Chappuis.

Une enquête judiciaire en « recherche des causes de disparition inquiétante » a été ouverte dès dimanche matin par le parquet. La loi prévoit qu’une enquête de ce type dure huit jours maximum. A l’issue de ce délai, les investigations peuvent se poursuivre mais sous la forme d’une enquête préliminaire. Sauf élément nouveau, le procureur n’a pas prévu de communiquer avant ce délai de huit jours, a-t-il précisé lundi matin. « Nous travaillons sur toutes les hypothèses, nous faisons toutes les vérifications », a-t-il insisté. Toute personne possédant des informations peut contacter le 04.92.36.73.00.

Source :france3-regions.francetvinfo.fr

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