Articles

Le - Digne-les-Bains : six mois de prison pour avoir harcelé un gendarme

Justice

Digne-les-Bains : six mois de prison pour avoir harcelé un gendarme

Un gendarme de la brigade Forcalquier a été insulté, menacé et outragé par mail entre avril et juin 2019 par un homme de 36 ans.

Par B.F. – 05 mars 2021 à 20:30

Photo illustration Le DL/G.L.

« Ces agressions par le biais de messages numériques sont extrêmement désagréables car ils mettent en cause non seulement le citoyen mais aussi l’institution », dénonce Cécile Ripert, substitut du procureur de la République.

Sur le banc des accusés le prévenu Maziar Golara, informaticien au chômage de 36 ans, brille par son absence. En revanche, du côté des victimes, un gendarme de la brigade Forcalquier qui a été copieusement insulté, menacé, outragé entre avril et juin 2019 est présent. « Je suis maintenant affecté à Perpignan », précise le militaire qui réclame justice pour sa qualité professionnelle de gendarme mais aussi pour l’institution.

26 mails envoyés au gendarme

Tout commence quand le gendarme enquête sur une affaire de violences conjugales dénoncées par la conjointe de Maziar Golara pour laquelle le prévenu est condamné en 2018 à une peine de trois mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve.

Une mise à l’épreuve qu’il ne respecte pas, notamment en violant l’interdiction d’approcher la victime. Ce qui lui vaut, en mars 2019, une révocation du sursis de trois mois et une incarcération. Au sortir de la prison, le concubin violent inonde la boîte mail professionnelle du gendarme de messages injurieux : “Caniche de la République, tu aboies que quand on te dit d’aboyer ! ”. Un expert psychologue qualifie Maziar Golara de dangereux. « Il se vantait de m’avoir fait virer de la gendarmerie », ajoute le gendarme réclamant 1 500 euros de dommages et intérêts. « Pas de contestation possible de l’infraction, pour Cécile Ripert faisant allusion aux 26 mails envoyés par le prévenu et réclamant six mois de prison ferme à son encontre : «Il n’a aucun interdit. »

C’est la peine retenue et infligée au prévenu par le tribunal présidé par Géraldine Frizzi. Le condamné devra aussi verser 500 euros de dommages et intérêts à sa victime.

Source : www.ledauphine.com

Be Sociable, Share!