Des patrouilles privées dans la ZSP de Méru et Chambly
La gendarmerie et l’OPAC de l’Oise ont conclu un partenariat. Des patrouilles privées viendront renforcer la sécurité sur la zone de sécurité prioritaire.
Des patrouilles privées d’agents de sécurité, payées par l’OPAC de l’Oise, rentreront bientôt dans le dispositif de la ZSP (Zone de sécurité prioritaire) de Méru et Chambly. La gendarmerie et le bailleur social sont sur le point de conclure un partenariat. « C’est complètement novateur. On teste ce dispositif, qui n’existe nulle part en France, durant un an», explique le colonel Marc Boget, à la tête du groupement de gendarmerie dans le département.
Deux fois par mois
À partir de 2014, de nouveaux agents privés et gendarmes travailleront main dans la main. «Il ne s’agit pas de substituer nos militaires avec des pseudo-gendarmes. Les agents privés n’ont pas la même formation, ne font pas le même métier », insiste le colonel.
Les patrouilles privées – composées de trois à quatre agents – assureront une présence deux fois par mois, « sur les résidences de l’OPAC, comme le quartier de la Nacre par exemple ». Tandis que les gendarmes poursuivront leur travail de terrain à un autre endroit de la ZSP « pas très éloigné des premiers ».
« Ils pourraient rapidement intervenir en cas de besoin », assure Marc Boget. L’objectif affiché du dispositif est de faire reculer les actes d’incivilité et de dégradations sur le patrimoine de l’OPAC, mais également de sécuriser les halls et les caves des immeubles. « C’est clairement ce qui est visé. Les agents doivent se faire connaître de la population et effectuer de la prévention », ajoute le colonel.
Si le dispositif affiche des résultats, il pourrait être proposé à d’autres bailleurs sociaux, comme la SA HLM et Oise habitat, sur le territoire de la ZSP. Cette opération coûtera 48 000 euros à l’OPAC. « Pourquoi ne pas mutualiser les moyens dans l’avenir avec les autres structures. »
L’OPAC insiste sur le caractère expérimental des nouvelles patrouilles. « Nous avons le souci de protéger notre patrimoine, nos locataires et notre personnel. Nous avons déjà installé des caméras de surveillance. À chaque dégradation, c’est l’OPAC et de surcroît les locataires qui paient 10 fois plus pour les pallier », insiste André Vantomme, le président de l’Opac.
M. C.
Source : www.courrier-picard.fr
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