Articles

Le - Déchaînement de violence envers les gendarmes

La Ferté-Macé

Déchaînement de violence envers les gendarmes

Menaces, violences insultes… Deux Fertois ont été condamnés à des peines de prison avec sursis suite à un déchaînement de violence face aux forces de l’ordre.

14/10/2015 à 15:42 par valentinbiret

Photo d'archives
Photo d’archives

La Ferté-Macé, 29 juin 2015 vers 20h30. Un homme se réfugie chez un voisin avec son jeune enfant. Il demande à ce que les gendarmes soient appelés car il a un problème avec son ex-compagne, mère de l’enfant et un ami de celle-ci.

Il s’avère que cette ex-compagne, Fertoise de 26 ans s’est absentée quelques jours. Elle lui a laissé les clefs de l’appartement pour qu’il s’occupe des plantes et des animaux. Mais pendant son absence, celui-ci s’est débarrassé d’un scooter que le concubin précédent de cette femme avait laissé. L’intéressée, constatant cette disparition, se rendait immédiatement au domicile du père de son enfant. Celle-ci hébergeant un ami, ce dernier âgé de 25 ans l’accompagnait.

Elle lance une boîte de conserve

Lui seul est présent à l’audience. La femme est absente. Il explique qu’il s’est déplacé pour faire le médiateur, ajoute que, connaissant la prévenue « ça pouvait partir en vrille, elle pouvait monter dans les tours ».

Il apparaîtra, lors de l’enquête, que la femme a lancé une boîte de conserve à son ex-concubin après l’avoir insulté, ce qui a justifié qu’il se réfugie chez un voisin. A l’arrivée des militaires, la situation se durcit. Devant le comportement de la mise en cause, ils protègent la victime mais rien n’y fait. Ils sont pris à partie, insultés, malmenés, bousculés. L’ami s’en mêle, s’oppose à l’interpellation de sa logeuse. Un des intervenants reçoit un coup de pied dans le thorax puis des coups de
poing.

Il s’enferme dans le véhicule de gendarmerie

Le prévenu prend la fuite, c’est sous la crainte de l’usage du Taser qu’il est enfin maîtrisé. Mais une fois dans le véhicule administratif, il s’y enferme. Quand les gendarmes arrivent à y pénétrer, c’est encore la litanie d’insultes.

La femme, dans le même temps, est toujours aussi insultante, menaçante, violente, rien ne change son comportement. Elle est, néanmoins, elle aussi interpellée et placée en garde à vue. Un des gendarmes se fera délivrer 5 jours d’ITT (Incapacité temporaire totale), l’ex-compagnon 3 jours.

Durant la garde à vue, la prévenue ne changera pas de position. Les enquêteurs seront encore injuriés et menacés au fur et à mesure des auditions. Elle reconnaîtra les violences sur son ex-compagnon avant de revenir sur ses aveux.

Quant à son comparse, il ne cessera de mettre en cause les militaires durant son interrogatoire par le tribunal, ce qui fera dire au président Lavallière « vous êtes borné et nêtes pas capable dentendre une explication. Il ny a que vous qui dites comme vous ».

Me Bono, pour la partie civile demande un euro symbolique, son client ne souhaite qu’apaisement. Pour le ministère public, les prévenus ont montré un irrespect total envers les forces de gendarmerie, des peines de sursis et de TIG (Travail d’intérêt Général) sont requis.

Prison avec sursis

Me Desdoits, avocat du prévenu fait appel à ses classiques « que diable est-il allé faire dans cette galère », il explique que ce sont les événements qui l’ont entraîné et qu’il a reconnu les faits, plaidant pour une sanction éducative.

L’homme est condamné à 5 mois d’emprisonnement avec sursis avec l’obligation d’effectuer un Travail d’intérêt général de 105 heures sous 18 mois. Parmi ses diverses obligations, il doit entre autre suivre un stage payant de citoyenneté. La femme, quant à elle, est condamnée à 6 mois d’emprisonnement avec sursis. Ils doivent de plus verser 600 € aux militaires parties
civiles.

La Ferté-Mac
Sourcewww.lepublicateurlibre.fr
Be Sociable, Share!