‰RIC CHAUVEAU ET DAVID BRIAND La brigade de recherches de la compagnie de Rochefort est en charge de l’enquête visant à identifier et à interpeller quatre hommes. Durant la nuit de dimanche à lundi, vers 1 heure, ils ont volé une Renault Kangoo à un particulier domicilié à Chambon, petite commune située à l’ouest de Surgères. L’affaire démarrait pourtant en faveur des militaires puisque la victime, surprenant les voleurs, signalait rapidement le délit et était capable de donner divers renseignements. La deuxième phase allait aussi dans le sens des gendarmes, car le véhicule volé, pris en remorque par une Renault 19, était repéré. La phase trois consistait en l’interception. Aucune trace de sang À environ 25 kilomètres du lieu du vol, un barrage, doté d’une herse, est donc installé sur la RD 911, reliant Surgères à Tonnay-Charente. Là, la situation, toujours sensible, devient particulièrement critique car, comme l’indique la gendarmerie, malgré les injonctions répétées de s’arrêter, le conducteur de la première voiture force le passage, obligeant un gendarme, dont la vie est alors mise en danger, à s’écarter. Face à cette situation, deux militaires font usage de leur arme en direction des deux voitures. 300 mètres plus loin, les deux véhicules, dont les pneus ont été endommagés par la herse, s’arrêtent. Les quatre occupants en sortent et prennent la fuite à pied, en direction des marais, zone dans laquelle ils disparaissent dans la nuit. Les constatations effectuées sur les deux voitures font apparaître, deux impacts de balle sur le bas de caisse et le bas de l’aile arrière de la Kangoo volée. Il en est de même pour la Renault 19. Aucune trace de sang n’a été relevée. La gendarmerie précise que les tirs des gendarmes ne suivaient pas de trajectoires létales. Hier après-midi, le parquet de La Rochelle, en charge de ce dossier, a reçu et examiné les deux dépositions des tireurs.

Source :  www.sudouest.fr