Attention aux escroqueries : le coronavirus inspire aussi les personnes malveillantes alertent les gendarmes de Montluçon
Publié le 19/03/2020 à 09h14
Les gendarmes appellent la population à la vigilance car même en période de confinement, les escroqueries peuvent fleurir et les circonstances inspirer des personnes malveillantes comme ils l’ont déjà constaté ce mardi.
Si le coronavirus peut donner lieu aux rumeurs les plus folles, il peut tout autant inspirer certaines personnes malveillantes et être le prétexte d’escroqueries bien ficelées mettent en garde les gendarmes de Montluçon.
L’actualité peut être une source d’inspiration pour beaucoup, même pour les escrocs. Et dans un contexte inédit, la capitaine Linda Blaising, qui commande la compagnie de gendarmerie de Montluçon, appelle aussi les particuliers à faire preuve de vigilance.
« Les gendarmes ne demandent jamais d’argent liquide »
Certaines personnes malintentionnées n’hésitent pas à mettre sur pied certaines stratégies malveillantes. Ce mardi, une personne s’est fait escroquer entre Cosne-d’Allier et Le Montet.
Deux individus lui ont demandé de leur présenter son attestation dérogatoire. Comme cette même personne ne l’avait pas, les soi-disants gendarmes lui ont demandé 135 € en liquide.
« Pour rappel, les gendarmes et les policiers sont en tenue et surtout, nous ne demandons pas d’argent liquide », rappelle Linda Blaising.
Dressés par les forces de l’ordre, les procès-verbaux sont en effet transmis à l’officier du Ministère public qui demande, ensuite, l’argent aux personnes verbalisés.Ces PV deviendront par la suite électroniques et intégrés aux outils informatiques dont disposent les militaires. Mais même là, les gendarmes ne demanderont pas de liquidités.
D’autres idées pour soutirer de l’argent aux plus vulnérables
De même, plusieurs escroqueries pourraient fleurir dans les jours à venir, avec de soi-disantes sociétés mandatées pour venir désinfecter le domicile des personnes (âgées et vulnérables de préférence) ou leur vendre du peudo-matériel de protection. La vigilance reste donc plus que jamais de mise.
Gaëlle Chazal
