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Le - Après le crachat au visage d’une gendarme, il est condamné à du travail d’intérêt général

Loire-Atlantique : après le crachat au visage d’une gendarme, il est condamné à du travail d’intérêt général

Au début du premier confinement, ce trentenaire de Vertou, alors ivre, avait craché en direction d’une gendarme. Ce qui l’avait conduit devant un tribunal.

La gendarme avait dû faire preuve de sang-froid en plein confinement.
La gendarme avait dû faire preuve de sang-froid en plein confinement. (©Illustration gendarmerie nationale)

Par Laurent Fortin

Publié le 23 Fév 21 à 15:51 

Un Vertavien a été condamné par le tribunal correctionnel de Nantes pour outrages après avoir craché au visage d’une gendarme, le 13 avril dernier, alors qu’il avait 2,2 grammes d’alcool par litre de sang.

Lors du premier confinement, une jeune gendarme et son collègue étaient intervenus initialement pour « apaiser la situation » entre cet homme et son père : le prévenu se faisait « menaçant » et « ne parvenait pas à redescendre en pression ».

« Des postillons tout au plus » selon le prévenu

A l’audience, ce cuisinier au chômage de 35 ans a expliqué avoir simplement « fait semblant » de cracher mais a assuré que « rien n’était sorti » de sa bouche. « J’ai peut-être postillonné, à la limite », a-t-il simplement convenu.

Le prévenu était en fait « en état de démence éthylique », avait témoigné son père au cours de la procédure : il « s’est mis à baver » et « postillonner », avait-il confirmé. Une chose est sûre, son fils était « hors de contrôle » ce jour-là. Il était d’ailleurs aussi poursuivi pour s’être « rebellé » lors de son interpellation.

En attendant, la gendarme sur qui il avait craché – qui ne portait ni gants ni masque – avait dû lui « appuyer fortement sur la gorge » pour « couper le souffle » du prévenu. Celui-ci habite toujours chez ses parents et n’était jusqu’alors connu de la justice que pour une conduite sous l’emprise de stupéfiants vieille de douze ans.

200 euros de dommages et trois semaines de travail d’intérêt général

La militaire – qui a été mutée entre-temps à Saint-Barthélemy, dans les Antilles françaises – demandait 500 € de dommages et intérêts.

Ce prévenu devra finalement accomplir trois semaines de travail d’intérêt général (TIG) au profit d’une association ou d’une collectivité ; s’il ne s’exécutait pas, il s’exposerait à une amende de 1 000 €. Il devra également verser 200 € de dommages et intérêts à la gendarme qui s’était constituée partie civile.

Source : actu.fr

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