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Le - À Gisors, la nouvelle gendarmerie pour la trentaine de militaires doit être livrée en 2024

Mis en ligne le 19/03/2021 à 11:39

À Gisors, la nouvelle gendarmerie pour la trentaine de militaires doit être livrée en 2024

Gisors. Le début du chantier de construction de la gendarmerie est attendu au premier semestre 2022 avec une livraison en 2024.

Les locaux ne sont plus adaptés à l’effectif de la brigade. (Photo : M.F./PN)

Les locaux ne sont plus adaptés à l’effectif de la brigade. (Photo : M.F./PN)

«Le permis de construire va être déposé bientôt», s’est félicité le maire, Alexandre Rassaërt (LR), lors de son dernier live. Dans les faits, les premiers coups de pioches de la nouvelle caserne de gendarmerie, route de Rouen, sont attendus au premier semestre 2022.

« Le projet avait commencé à être évoqué fin 2015 », détaille le capitaine Céline Da Silva, chef du groupe soutien ressources humaines du groupement de l’Eure. L’agrément de principe, au niveau national, est intervenu en 2016. Objectif : disposer de locaux plus adaptés et aux normes pour la trentaine de militaires qui composent la brigade de Gisors.

 Gagner en espace

Les bâtiments actuels situés 10, rue de la Libération datent des années 1960, « pour les plus anciens ». Mais la difficulté se pose principalement en termes de place : « Une grande partie des effectifs est logée en extérieur, ce qui n’est pas optimal d’un point de vue opérationnel », explique le capitaine Da Silva. « Il y a aussi la cour qui est très petite. C’est compliqué pour garer les véhicules », souligne le chef Vincent Laurent, adjoint au service des affaires immobilières du groupement 27.

La surface est, de fait, l’un des premiers critères pour le choix du terrain dédié à accueillir une nouvelle gendarmerie. « Ensuite, il y a l’environnement, l’accessibilité pour l’usager », et la proximité des grands axes routiers.

Les futurs quelque 9 000 m² sont pensés pour répondre aux besoins d’une caserne de 30 militaires, tant du côté bureaux que logements. L’aménagement sera conforme à des normes plus récentes, prévoyant notamment deux sorties : « On essaie de séparer le plus possible la partie familles de la partie technique. »

L’opérateur qui a acheté le terrain va construire les bâtiments, en tenant compte des demandes spécifiques. Un gendarme du groupement eurois suivra le dossier.

La brigade de Gisors va surtout gagner en termes d’espace, « avec un véritable pôle judiciaire » qui comprendra, entre autres, les locaux de garde à vue et une pièce d’audition. La zone d’accueil du public sera aussi plus « agréable ».

Selon le calendrier prévisionnel, la livraison est attendue au premier semestre 2024. La caserne gisorsienne viendra ainsi rejoindre la série des nouvelles gendarmeries euroises : la dernière en date est celle de Louviers (novembre 2020). Celle de Pacy-sur-Eure est en construction. Le chantier de Mesnils-sur-Iton doit démarrer cette année et celui de Fleury-sur-Andelle en 2022.

Source : www.paris-normandie.fr

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