Gironde : à Biganos, un violent incendie ravage les futurs logements de la gendarmerie
Par M-H.H
Publié le 13 novembre 2024 à 16h12, mis à jour à 16h57
À l’appel des pompiers à 5h07, ce mercredi, deux façades du bâtiment en construction étaient déjà en proie aux flammes. Le foyer principal de l’incendie est désormais éteint, mais des points chauds fument encore.
Sept sapeurs-pompiers doivent encore assurer la surveillance du bâtiment cette nuit. Ce mercredi, après avoir été appelés à 5h07, une soixantaine de soldats du feu ont été dépêchés rue Élisabeth Badinter à Biganos. À leur arrivée, les deux façades du bâtiment en construction – destiné à accueillir des logements pour les gendarmes et leur famille – étaient déjà ravagées par les flammes. L’immeuble en chantier, qui devait être livré en juillet 2025 selon la mairie, n’abritait aucun habitant. Ni blessé ni évacuation aux alentours ne sont par ailleurs à déplorer. Dans le collège d’à côté, les récréations de ce mercredi ont toutefois eu lieu dans les salles de classe afin de protéger les élèves des fumées.
Les militaires qui devaient bénéficier de ces logements de fonction, en revanche, devront encore attendre. «C’est très triste pour les gendarmes et leur famille, mais c’est un bâtiment qui n’a vraiment pas de chance. Le chantier était déjà resté à l’abandon un an, juste après les gros œuvres, parce que l’entreprise qui en avait la charge avait fait faillite», explique Bruno Lafon, le maire de Biganos. Selon l’édile, le chantier devra être démoli et reconstruit après l’enquête de la gendarmerie et des expertises.
Foyer principal éteint
Après plusieurs heures de travail et à l’aide de six lances à eau, les pompiers sont parvenus à éteindre le foyer principal du feu mercredi après-midi. Toutefois la structure en bois du bâtiment, construite sur trois étages et 900 mètres carrés d’emprise au sol, présente un risque important d’effondrement. Ce qui empêche les pompiers de circonscrire les derniers points chauds de la zone de feu. Un périmètre de sécurité doit être mis en place cette nuit afin de veiller et d’éteindre rapidement toute résurgence des flammes. Environ un quart des appartements construits pour les militaires, soit l’équivalent de 250 mètres carrés, a pu être préservé des flammes.