La participation citoyenne sera mise en œuvre à Carnières
«Il n’y a pas de délinquance à Carnières mais mieux vaut prévenir». Le maire, Jean-Marie Tordoit, a souhaité, avec son équipe municipale, faire partie du dispositif de participation citoyenne sur la commune de Carnières.
La signature du protocole a été faite jeudi dernier, entre l’État représenté par le sous-préfet Thierry Hégay, le maire Jean-Marie Tordoit et les forces de gendarmerie bien représentées pour l’occasion avec les capitaines Jean-Philippe Teneur, Marc Devienne et Philippe Démaret.
Le dispositif de participation s’appuie sur une circulaire du ministère de l’Intérieur du 22 juin 2011. Il consiste en l’installation d’une chaîne de vigilance et de diffusion améliorant la prévention de proximité vis-à-vis de tous les habitants et facilitant l’échange d’informations entre la population et les forces de sécurité.
Le dispositif vise à rassurer la population, améliorer la réactivité de la gendarmerie contre la délinquance d’appropriation et accroître l’efficacité de la prévention de proximité. Tout cela va permettre d’apporter une action complémentaire et de proximité dans la lutte contre les phénomènes de délinquance à laquelle se consacre la gendarmerie nationale. « Il ne s’agit pas de délation ni de diffamation », a bien expliqué le sous-préfet qui a également rappelé que les éléments fournis seront exploités par les gendarmes.
Dans un an, tous feront le point pour savoir si le dispositif a été une réussite mais, comme devait l’indiquer là encore Thierry Hégay, « il n’y a pas de raison que ça ne marche pas puisque ailleurs cela marche ». Il a félicité le maire et son conseil municipal de mettre en place ce genre de convention qui permet sans aucun doute de résoudre des affaires. « Cela montre l’engagement de votre commune sur la prévention de la délinquance. Avec peu, on peut améliorer les choses. Toutes les contributions sont les bienvenues. »
Avec ce dispositif, on estime qu’on obtient 20 % de renseignements supplémentaires. Ce sont autant d’éléments qui facilitent le travail judiciaire et qui permettent d’interpeller les auteurs de faits.
Les conseillers municipaux Monique Brunel et Thierry Wallemme sont les référents de la commune dans le cadre du dispositif outre le rôle du maire, partenaire incontournable.
Fondé sur la solidarité de voisinage et la prévention, les référents volontaires contribuent à la vigilance collective à l’égard des événements suspects. Ils diffusent l’information vers les habitants de leur quartier et la remonte vers les gendarmes ou policiers, jouent un rôle d’interface.
En aucun cas, bien entendu, le référent ne se substitue aux forces de sécurité. La police ou la gendarmerie, en liaison étroite avec le maire, alerte les référents de la détection de faits ou de phénomènes particuliers visant un quartier ou un secteur considéré.
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