Le Commandant Lionel Lescoffier est venu exposer aux Maires les atouts de la nouvelle organisation qui a vu les brigades du Creusot et de Montchanin se rapprocher.
Il y a des chiffres qui parlent plus que d’autres : «35 minutes !» C’est ce que répond l’Adjudant-Chef Dardaine répond quand le Commandant Lescoffier lui demande quel était le temps de parcours entre la brigade du Creusot, rue du Long Tom et Dezize les Maranges, quand parfois les gendarmes de la Communauté de Brigades du Creusot et de Couches étaient appelés, depuis Le Creusot, à se rendre dans cette commune très proche de la Côte-d’Or. Et on ne parle pas du temps de parcours si les gendarmes se trouvaient à Saint-Bérain sous Sanvignes.
Chiffres et cartes à l’appui, le chef d’escadron, qui dirige la Compagnie d’Autun, a donc fait la démonstration, mercredi soir aux Bizots, devant les Maires, que la nouvelle organisation répond à une question des besoins d’efficacité. On sait que les cambriolages représentent de 60 à 75% des crimes et délits constatés par les gendarmes. Il est donc important qu’ils puissent intervenir plus rapidement et c’est tout le sens de la création de la Communauté de Brigades de Montchanin et du Creusot qui a vu le territoire du Couchois se rapprocher de Chagny, dans une autre organisation.
La Compagnie d’Autun rayonne sur plus de 178.000 hectares, 72 communes et près de 120.000 habitants. L’adaptabilité autant que l’adaptation des services publics sont une priorité. Le Commandant Lescoffier a donc présenté la nouvelle organisation au sein de la Compagnie. L’organisation autour d’Autun d’un côté, d’Etang sur Arroux de l’autre et donc, du Creusot et de Montchanin au Sud.
Le chef d’escadron a également mis en lumière la Brigade de Recherches avec ses sept militaires qui, sous les ordres du Major Gabin qui interviennent sur les faits les plus graves, comme les trois dernières affaires criminelles de l’Autunois, en s’appuyant quand cela est nécessaire, sur la cellule d’identification criminelle de Mâcon.
Le PSIG, avec ses 16 éléments a également été présenté. Il s’occupe des interventions difficiles comme cela avait été le cas quand pour une affaire débutée dans la région de Tournus, les gendarmes avaient récupéré un jeune séquestré dans une cave au Creusot, ainsi que nous l’avions alors révélé. «Le PSIG viendra sur le secteur de Montchanin, notamment pour des opérations de contrôle pour les cambriolages», a assuré le Commandant Lescoffier, qui a également souligne que la Compagnie dispose d’un maître chien, qui est à la fois un chien de poste et de défense, et donc d’attaque si cela est nécessaire…
Un chien qui peut être appelés par les gendarmes du Creusot, dirigés par l’Adjudant-Chef Dardaine, ou par ceux de Montchanin, dirigés par l’Adjudant-Chef Mazuel au sein d’une communauté de brigades forte de 19 militaires, dont 16 sous-officiers avec 5 officiers de police judiciaire et 8 techniciens en identification criminelle de proximité. Avec aussi un référent collège, un autre pour la drogue, ou encore un autre pour les violences intra-familiales.
En décodé l’organisation de la Gendarmerie est parfaitement structure et les élus présents, à la salle des Fêtes des Bizots, ont bien compris ce qu’a été la décision de limiter à trois demi journées par semaine, le lundi matin, le mercredi après-midi et le vendredi matin, l’accueil de bureau rue du Long Tom au Creusot. Il s’agissait d’avoir un gendarme plus sur le terrain le reste du temps ! Etant entendu qu’il n’est guère plus long, en temps, de se rendre à la gendarmerie de Montchanin depuis Saint-Symphorien, qu’à celle du Creusot. La différence est seulement de quelques minutes.
Bien évidemment les gendarmes s’adapteront en fonction des besoins. Ils comptent aussi sur les engagements citoyens des collectivités pour une meilleure réactivité dans les communes pour lutter contre le fléau des cambriolages.