Pyrénées-Orientales. Multiplication des vols de plaques d’égout
Les services de l’Etat ont donné l’alerte concernant la multiplication des vols de plaques d’égout et de grilles d’évacuation des eaux de pluie dans les Pyrénées-Orientales. Ces dernières sont probablement fondues ou revendues pour leur métal.
C’est en effet des centaines de plaques d’égout et de grilles d’évacuation qui ont disparu dans plusieurs villes au cours des derniers mois. D’après la gendarmerie, ce serait une délinquance inhabituelle dans les Pyrénées-Orientales. René Bidal, le préfet de la région, a publié ce mercredi un communiqué mettant en garde les voleurs contre les risques qu’ils encourent puisque ces vols sont un danger pour les piétons, cyclistes et automobilistes qui pourraient tomber dans un trou.
« Les services sont en alerte et multiplient les surveillances. Mais j’incite l’ensemble de nos concitoyens à la vigilance » a déclaré le préfet. Il a également rappelé que le vol de bien public constitue un délit qui peut amener à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
La gendarmerie suspecte les trafiquants de revendre leur butin de l’autre côté de la frontière, en Espagne.
www.ladepeche.frLe préfet des Pyrénées-Orientales lance un appel à témoin pour retrouver les voleurs de plaques d’égout
Des dizaines de communes des Pyrénées-Orientales ont été victimes de vols de plaques d’égout ces dernières semaines. Le préfet demande aux habitants la plus grande vigilance pour mettre fin à ce trafic de fonte.
Le préfet des Pyrénées-Orientales lance un appel à témoin pour tenter d’enrayer le phénomène des vols de plaques d’égout qui touche actuellement le département. Depuis plusieurs mois, des bandes organisées dérobent des dizaines de plaques ou de grilles d’évacuation en fonte sans doute pour les revendre en Espagne, la fonte se revend 200 à 300 euros la tonne.
Plusieurs dizaines de communes ont été victimes de ces vols, Villeneuve de la Raho, Sainte-Marie la mer, Le Boulou pour n’en citer que quelques unes. Depuis le 15 septembre dernier, le groupe de gendarmerie des Pyrénées-Orientales a enregistré 14 plaintes, (la dernière en date, c’est Banyuls dels Aspres) mais ce phénomène a débuté dès le printemps dernier.
Ces vols représentent un vrai préjudice financier pour les communes, mais aussi un réel danger en raison des trous béants laissés après les vols.
« venir en aide à la gendarmerie » le préfet des Pyrénées-Orientales
Le préfet des Pyrénées-Orientales en appelle donc à la vigilance de tous : « l’occasion m’est donc fournie de rappeler que le vol de bien public constitue un délit puni de peines qui peuvent aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Les services sont en alerte et multiplient les surveillances. Mais j’incite l’ensemble de nos concitoyens à la vigilance et ainsi, grâce à leurs témoignages et aux renseignements recueillis, venir en aide à la gendarmerie nationale dont les investigations ont pour objectif d’interpeller les auteurs de ces vols et de les traduire devant la justice. »
Toutes les unités de gendarmerie des Pyrénées-Orientales ont été sensibilisées au phénomène pour tenter d’interpeller les malfaiteurs. Les gendarmes travaillent aussi avec le CCPD, le centre de coopération policière et douanière du Perthus qui regroupent des gendarmes et des policiers français mais aussi des Mossos d’Esquadra et des policiers espagnols.
Une enquête est menée auprès des ferrailleurs français et espagnols pour tenter de comprendre comment ces plaques d’égout dérobées sont écoulées.
Source : 
www.francebleu.fr #AAMFG multiplication vol plaque d’égout Pyrénées-Orientales
