Morcenx : un an de prison ferme pour avoir fracturé le nez d’un gendarme
Cette peine principale a été assortie d’une année supplémentaire d’emprisonnement avec sursis et d’une mise à l’épreuve de deux ans. La récidive et la préméditation ont été retenues
Le délinquant de 26 ans qui avait été incarcéré vendredi dernier après avoir volontairement frappé au visage un gendarme en tenue, la veille au soir, à Morcenx, était jugé ce mardi matin à Mont-de-Marsan encomparution immédiate. Le casier judiciaire de ce récidiviste portait trace de plusieurs condamnations antérieures pour outrage et violences. Il avait notamment été condamné en septembre à six mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan, pour avoir insulté une personne dépositaire de l’autorité publique, en l’occurrence une gendarme adjointe volontaire de Morcenx, et menacé de brûler la gendarmerie (son avocate a fait appel de ce jugement).
Cette fois les faits étaient reconnus, bien que minimisés. Comme le souhaitait le ministère public, la peine plancher de deux ans d’emprisonnement motivée par la récidive et la préméditation a bien été retenue par les juges. L’homme a écopé en conséquence de deux ans de prison, dont une année assortie du sursis. Une mise à l’épreuve de deux ans supplémentaires avec obligations de soins (dépendance à l’acool) et interdiction de rencontrer la victime a également été prononcée.
Le coupable, qui a été maintenu en détention (sa peine pourra être aménagée ultérieurement avec un bracelet électronique, NDLR), devra en outre indemniser à hauteur de 2500 euros l’adjudant dont le nez a été fracturé (1000 euros pour le préjudice corporel et 1500 euros pour le préjudice psychologique).
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