La SNCF teste des drones pour surveiller le réseau ferroviaire
Le drone pourrait bientôt remplacer les hélicoptères des gendarmes.
Éviter le vol de câbles
Réputée pour son conservatisme, la SNCF se lance dans une véritable politique d’innovation. Parmi les nouveautés prévues dans les mois et les années à venir, l’expérimentation de drones. Leurs missions ? Éviter le vol des câbles sur les voies ferroviaires qui sont une des causes principales des retards des trains. Cette infraction coûte environ 30 millions d’euros chaque année à Réseau Ferré de France (RFF), propriétaire des infrastructures ferroviaires.
« C’est une espèce de petit hélicoptère avec aucun personnel à bord, avec une caméra embarquée qui a la possibilité de filmer soit de jour soit de nuit » a expliqué Stéphane Volant, responsable du projet drone à la SNCF.
« ERDF le fait déjà », explique Sophie Boissard, directrice générale déléguée en charge de la stratégie et du développement de la SNCF. Ce moyen s’est révélé efficace pour inspecter le réseau dans des zones difficiles d’accès.
Plus économique
Ce nouveau moyen de surveillance est non seulement technologique mais il est aussi plus économique que les opérations de surveillance actuelles confiées aux patrouilles des hélicoptères de la gendarmerie. Le prix d’achat des drones se situe à environ 3 000 €.
Pour Stéphane Volant, une présence humaine reste indispensable : « La mission de surveillance n’a de sens que si des agents de la surveillance générale, mais aussi la police et la gendarmerie sont aussi au sol, en capacité de réagir immédiatement à toute détection faite par le drone ».
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